Triple A : avons nous le choix dans la dette ?
C’est amusant, ce matin j’ai fait un billet sur du vocabulaire, et l’ami Corto le prenant pour un billet économique m’a fait l’honneur de m’épingler avec mes petit camarades (affreux) gauchistes en nos demandant ce que nous proposions pour la rigueur.
Alors «nous» je sais pas
mais moi je sais
Je propose qu’on ne fasse rien
ou presque
Je m’explique.
Aujourd’hui on met en place un plan de rigueur (enfin faut pas dire rigueur dites plutôt Jlyzhour ) mais pourquoi ?
Pas pour réduire la dette,
du moins pas dans un premier temps,
Mais surtout pour rassurer les agences de notation et les les marchés financier, ce qui justifie surtout le plan de rigueur, (du moins dans la communication) c’est qu’on veut surtout éviter que la France perde son triple A pour qu’on ne soit pas pénalisé par des taux d’intérêt trop important.
Par exemple, décider qu’on va accélérer la mise en place du report de l’age de la retraite sans n’influe pas sur la réduction de la dette dans les 3 mois à venir, ça rassure juste les financiers pour l’avenir.
Donc, le plan de rigueur est bien la pour rassurer les créancier et tout faire pour qu’on ne perde pas notre triple A
parce que si on perdait notre triple A, il y aurait de nuées de sauterelles, des rivières de sang et que sais je encore.
pire que ça, les taux d’intérêts augmenteraient de maniére inconsidérée.
Houla !
la je parle de trucs vachement pointus et compliqués en matière de finance pour un affreux gauchiste (bouffeur d’enfants)
Alors j’ai été voir ce que la presse financière et les pure player de droite disent de la perte du triple A et due l’augmentation des taux d’intérêt qui en découlent.
c’est vrai ça a droite eux ils comprennent les sous
nous non , on en a pas ;o)
Donc pour la Tribune, parlant des USA et de la perte de leur triple A la perte du triple A (je cite)
«n’aura : “Aucun effet de long terme”
En théorie, l’abaissement de la note de crédit des Etats-Unis, qui reflète une perte de confiance pour le paiement de la dette, aurait pour effet une hausse des taux d’intérêt pour le gouvernement et les consommateurs. En pratique, même si le risque d’une hausse est réel, les effets resteraient moindres.
Selon le New York Times, la dégradation de la note de crédit américaine n’aura “aucun effet de long terme sur les coûts d’emprunt”. Les cas du Japon et du Canada, qui ont subi un abaissement similaire en 2009 et 1994, montrent que les taux d’intérêt peuvent augmenter de 0,5% à 1% sur le court terme pour revenir rapidement à leur niveau initial(…)»
et pour Atlantico :
«(…) l’Italie et les États-Unis ont vu la notation de leur dette se dégrader, mais ont bénéficié de taux d’intérêt inférieurs à ceux dont ils disposaient avec un “triple A”. (…)»
donc mon copain Corto sera content, je suis tout a fait d’accord avec la presse de droite :
La perte du triple A, ou s’en tamponne…
Après je ne dis pas qu’il ne faut pas réduire le train de vie de l’Etat
On pourrait éviter par exemple de “>voir certains fonctionnaires augmenter leur émoluments de 140%
après, je dit çà , je dis rien
2 thoughts on “Triple A : avons nous le choix dans la dette ?”
Merci pour le lien !
Juste une remarque, faut pas toujours croire ce que disent les journaux, tiens par ex. le taux d interêt pour l Italie a doublé en moins de 2 mois, il est passé de 3,05 % ( comme pour la France aujourd’hui) à près de 7% !
cordialement,
@Corto : Je ne crois pas tout ce que disent les journaux, j’ai volontairement choisi deux article dans une dynamique de prospective a moyen terme.
Actuellement le taux italien est à un peu moins de 7%, mais il a déjà été plus haut, avant l’instauration de l’Euro.
La problématique est qu’avec l’Euro on pause un cadre commun et une monnaie communes 27 pays auquels on laisse toute latitude pour gérer (ou pas) leur politique budgétaire.
que personne ne contrôle aucun de ces budgets, et que par conséquent, les préteur (parce que ça les arrange un peu aussi) prête indifféremment à chaque pays de la zone Euros, comme s’il était l’Allemagne.
J’ai un peu tendance à croire qu’on ne sortira pas de cette crise ( à part par l’éclatement de la zone Euro) si on ne se pose pas rapidement la question d’un politique budgétaire commune.
Alors oui, j’écoute tes arguments quand dans ton billet tu dis qu’il faut se grouiller, OK.
Mais on a pas le droit de faire croire qu’avec des plans de rigueur mais sans volonté d’une politique commune au sein de la zone Euro on arrivera à régler le problème…
à la limite apaiser la douleurs un temps.
on ne soigne pas une fracture ouverte avec du derma spray (dixit ma mamie)
mais c’est gentil d’être venu…