Politique fiction
En ce moment je lis pas mal de politique fiction, c’est plutôt sympa est inspirant.
imagine par exemple une histoire qui commencerait comme ça…
Dans un petit pays quelque part sur le vieux continent, grâce à un ensemble de conditions plutôt favorables (un marché boursier florissant boosté par l’immobilier et la spéculation, des taux d’intérêts plutôt avantageux, un vieux président finissant son mandat,…) un homme arrive à se faire élire a la plus haute fonction de l’état, avec grâce à un discours simple basé sur des images positives à faire se pâmer un bisounours, et ce malgré un programme léger, mais qui devrait pouvoir ne pas trop faire de mal au habitants du pays dans une situation de croissance forte.
Une fois élu cependant, il se trouve que tous les indicateurs positifs passent dans le rouge, une crise immobilière puis boursière, renvoi les prévisions de croissance à une peau de chagrin, et le manque d’anticipation de cette situation (pourtant prévue par de nombreux économistes), mettent les gouvernants dans une situation délicate, il doivent s’efforcer de colmater les fuites du navire qu’ils dirigent, et qui prend l’eau de toute part, en se retrouvant dans l’impossibilité de faire une politique susceptible de satisfaire qui que se soit : Ses soutiens économique trouvent sa politique économique sociale trop timorée, les habitants, se rendent compte que les promesses de campagne sonnaient creux … Alors il panique, il agit dans l’urgence, s’efforçant d’éteindre le feu partout, sans jamais rien reconstruire après les incendies, brassant du vent qui attise les flammes de la crise, et laissant le feu de la crise dévorer la nation qui lui a été confiée.
Il refuse de porter la responsabilité de son inconséquence, il fait porter le poids économiques des decsions non prise à temps sur les plus fragile, les vieux et les pauvres, il sanctionnes les collectivités locales les accusant d’être la cause du déficit public en créant des emplois de services (qui souvent ne sont destiner qu’a compenser ceux qu’il a supprimé). il taille a coup de sabre dans les outils au service de la qualités de vie de ses concitoyens.
dans le même temps, il se souvient, il se souvient des temps plus simple ou il était ministre, ou il jouait au cowboy, ou il arrivait à faire illusion sur le front de la sécurité. il décide donc de revenir à ses fondamentaux, faisant voter des loi sécuritaire, houspillant la lenteur de la justice à chaque nouveau fait divers, surfant sur la vague de la peur pour essayer de retrouver son ancienne popularité. Il veut devenir l’homme providentiel qui saura guérir de toute les craintes.
Alors il réveille les peurs les plus profondes de la population, la peur de l’insécurité dans les rues, la peur de l’étranger, la peur du lendemain…
espérant ainsi passer pour un homme providentiel.
Mais la peur est plus forte que celui qui l’a créé.
Poussés par l’angoisse, n’ayant plus confiance en rien une part de la population, en perte de repère, en vient à penser que finalement l’homme fort qu’elle a élu, n’est pas si fort que ça, et que oui, finalement, il faut peut être plus de fermeté, moins d’étranger, plus de travail pour ceux qui sont ici, qui n’ont jamais rien et à qui l’on prend tout.
La peur se mue en panique, et la population se cherche un leader capable de porter cette politique sécuritaire et refermée sur la nation. et elle trouve, que finalement, avec son message encore plus simple à comprendre, l’extrême droite a sans doute quelque chose à offrir.
Alors il se passe une chose incroyable. dans ce pays berceau des droits de l’homme, la potentielle candidate de l’extrême droite séduit l’opinion (oui dans ma fiction, l’homme fort de l’extrême droite est une femme je fais ce que je veux, c’est moi qui écrit) , Elle fait des constat simple, trouve des boucs émissaires pour tout, en se gardant de proposer des solution réaliste, mais en trouvant des oreille qui l’écoute partout dans la population…
Face a cette monté des extrémistes et à la perte de sa popularité, le président à une idée. à quelques mois de l’élection qu’il risque de perdre il met en place 3 stratégies combiné.
- Incapable de défendre quoi que se soit de son bilan, il lance des réforme impopulaires, il augment les impots, il autorise le fichage de la population, il n’écoute aucun conseil qu’il viennent de ses proche et pour chaque decision inacceptable il la justifie par la crise qu’on lui a imposée, et demande qu’on lui donne un mandat de plus pour montrer sa force et sa capacité à sauver le pays.
- Dans le même temps, il essaye de liquider l’extreme droite, pour ce faire, il se rappelle que dans le code électoral de son pays, un candidat à la présidentielle doit obtenir 500 signatures d’élus pour pouvoir effectivement se présenter.
Alors il fait pressions sur les elus pour que son adversaire n’ai pas ses 500 signatures. Il menace certains de représailles (financiéres et politique) il en cajole d’autres, pour qu’il ne signent pas.
- Dans le même temps, il envoie le gros bras de son parti sur les plateaux de télévision et de radio, dans les colonnes des journaux, et il leur demande de tenir un discours musclé, simple suceptibl ede capter l’attention de ceux qui sont sur le point de se laisser tenter par les mirages de son adversaire la plus a droite.
Et comme toujours il espère.
Il espère que comme la candidate de l’extrême droite ne sera pas élue, il pourra faire main basse sur les voix de ses électeurs grâce a l’écho des propos nauséabond de ses lieutenants…
Il espère garder le pouvoir grâce à la bêtise et au désespoir des électeurs….
Et bien sur il réussit à gagner l’élection.
Bon
Voilà voilà voilà…
Aprés c’est une fiction
dans la vraie vie on sait bien qu’Aucun elu ne serait aussi manipulateur, et qu’aucun électeur ne serait assez bête pour tomber dans un piège aussi grossier…
Enfin je crois !
Non ?
Après vous savez, moi je dis ça, je dis rien !
5 thoughts on “Politique fiction”
Il fallait le dire…
Certains rappels sont très utiles.
FAut espérer. Bobiyé.
Un cauchemar à éviter!
très intéressant.. et merci pour ce partage!
A peu près aussi original qu’un oeuf mayo et aussi réalisable qu’une victoire de San Marin à un Euro de foot