En regardant (un peu) en arrière ce qui c'est dit pendant la campagne, sans me pencher sur le fond, sans non plus écouter les petites phrases, en me concentrant juste sur les articles qui émaillent les propos de chacun, Je m'aperçoit d'un truc.
Les peux prétendant à la présidence n'utilisent pas du tout les mêmes articles.
L'un d'entre eux dit JE
JE protégerai les français, JE réduirai l'immigration, JE relancerai l'économie, JE Maitriserai les déficits. JE sauverai le cassoulet et la saucisses... C'est un homme seul avec la certitude d'être un surhomme, qui nous présente un avenir ou il sauvera la France (et pourquoi pas le monde).
ce qui est étrange c'est que quand on regarde son bilan : JE n'y est pour rien, c'est toujours la faute d'un autre, C'est la faute de La crise, c'est la faute des 35 heures, c'est la faute des immigrés, de l'Europe, des roms, des chômeurs, des délinquants de ceux qui n'aiment pas la France...
Et émettre une critique sur JE, c'est a ses yeux émettre une critique de la France. il s'identifie un peu a notre pays, c'est (pour le moins) bizarre.
L'autre dit plus souvent NOUS
Ce NOUS se sont les hommes et les femmes qui vivent dans notre pays, il nous rappelle que l'avenir de la France, est un projet qui nous engage tous. La France n'est pas le fait d'une personne, mais celui des dizaines de millions d'habitants du pays, qui vivent, travaillent (ou voudraient y travailler), qui participent d'une manière ou d'une autre à la vie de leurs villes et de leur campagnes, et qui au fond d'elles savent qu'elles ont se rôle à tenir et que le changement ne viendra pas d'un homme, mais de notre volonté de changement à chacun.
Quand il dit NOUS, il nous invite, il nous engage à changer...
J'entends de part et d'autre que voter Hollande ou Sarkozy c'est la même chose et que les deux se retrouvent sur de nombreux points.
Il n'en est rien :
François Hollande propose par exemple un contrat de génération, le principe en est simple :
Un quinquagénaire partage son savoir-faire et ses compétences pour former un jeune pour préparer l'avenir d'une entreprise.
Pour sa part, depuis hier, le candidat Sarkosy propose le «contrat de dégénération» : le principe en est simple :
Un quinquagénaire (Nicolas Sarkosy) pique les idées d'une quadragénaire (marine le Pen) pour essayer de flatter les instincts les plus vils de ses électeurs
Contrairement a ce que pensent certains, je ne suis pas un blogueur politique, dans le sens ou tout mes billets ne traitent pas, loin s'en faut, du débat politique.
Par contre je me sent blogueur de gauche car j’essaye de mettre dans mon écriture et mes choix éditoriaux des valeur humanistes plus a gauche qu'à droite.
Après, je dis ça, je ne dis rien.
Depuis le début de la campagne, nombre de mes copains de blogs, bien plus politisés que moi ont fait campagne pour tel ou tel candidat, faisant valoir les arguments des uns et ceux des autres, débusquant les petite phrases et les coups bas.
A chacun, ensuite, de faire ses choix et de voter pour celui (ou celle) qui lui semblera le plus apte de défendre ses idées.
Pourtant, en me prenant 5 minutes et en analysant froidement la situation quelques réflexions me viennent, et je vous propose de les partager avec moi.
Dimanche au moment de voter, le but ne sera pas de choisir le meilleur président pour la droite ou pour la gauche. mais de choisir le président de tous les Français.
Celui (ou celle) qui sera élu sera confronté à une mission délicate, dont on nous rebat les oreilles depuis des années maintenant : réduire et stabiliser la dette qui a augmenté de manière catastrophiques ses 5 dernières années. Qu'on le veuille ou non, ce sera un grand chantier a entreprendre après des années de laisser aller.
Pourtant celui (ou celle) qui prendra les rêne du pays devra être très attentif à l'exemple que nous donnent les autres pays d'Europe : Jouer la carte de la rigueur sans tenir compte de la relance économique et de la croissance, c'est risquer de se retrouver dans la situation de la Grèce de l’Espagne ou de l'Italie, et devoir enchainer les plans de rigueurs sans jamais voir la croissance revenir.
Il faudra être réaliste. Je vois ces dernières semaines des personnes céder à l'attrait des questions (parfois judicieuses) que se posent les représentants de l’extrême droite. Je les invite a s’interroger sur les réponses qu'ils proposent.
De même, les représentants de la «vraie» gauche se mobilisent, ils dressent le tableau d'un futur meilleur ou les travailleurs seront seuls maitres du destin du pays. Il prônent un changement radical. mais je l'ai dit au début de ce billet on cherche le président de tous les français, et changer radicalement le fonctionnement d'un pays c'est demander a chacun de changer. Alors je vous pose la question, êtes vous réellement prêts à vous engager pour un nouveau modèle de société ? prenez le temps de réfléchir à votre réponse.
J'ai bien peur que même si vous êtes prêts à faire des efforts, vous préfériez participer à une évolution, plutôt qu'à une révolution.
Donc arrêtons un instant de fantasmer.
Des années difficiles nous attendent, et celui qui représentera la France devra être capable de projeter son action plus loin qu'un quinquennat,
il devra tracer un cap regarder loin,
rassembler face à adversité,
impliquer chacun d'entre nous, proposer, écouter et décider, sans s'agiter au rythme des remous médiatiques.
Les choix qui seront pris dans les 5 années à venir (au moins) seront je le crains difficiles, voir dur. mais s'ils sont fait de manière juste, en impliquant chaque français, ils seront plus facile a accepter.
Fini de rire,
Celui à qui on va demander de présider la France,
nous accompagnera dans des années difficile,
il devra se garder de promettre des lendemains qui chante,
il devra résister a la facilité d'agir sur le cout de l'impulsion,
mais devra être attentif a faire les choix qui feront le moins de mal possible aux français.
Dimanche le but n'est pas de se faire plaisir dans le bureau de vote.
mais de choisir celui qui nous donnera l'envie de changer en mieux.
Tu trouveras 17 raisons de voter pour celui qui est le plus capable de nous engager sur cette voieIci
Attention, je vais faire un truc que je n'ai jamais fait sur ce blog : Dire du bien d'une initiative numérique de Ouest France
A quelques heures du premier tour des présidentielles, Ouest France Propose un quizz en 25 questions pour savoir ce que vous avez retenu du programme des 10 candidats à la présidentielle :
Ce week-end Je n'étais pas à Vincennes, encore moins à la Concorde, mais comme une grande partie des français j'ai jeté un œil sur le compte rendu des deux grands meetings.
Et le hasard à voulu que je tombe sur un extrait de l'intervention de Sarko, ou il citait Bonaparte.
Et là j'ai eu comme une bouffée de 2007 qui m'a pris à la gorge.
En 2007 Nicolas Sarkozy me faisait peur, son culte de la personnalité son omniprésence son discours sécuritaire, son besoin de trouver toujours des responsables et des coupables me terrifiait.
Entre temps mes sensation face au bonhomme on changé. J'ai moins peur, mais je suis de plus en plus exaspéré r ses fait et son attitude.
Pourtant à le voir citer Napoléon, parler de la puissance de la France devant une foule Hystérique la crainte m'a repris, j'ai eu peur a nouveau.
Et comme quand j'ai peur je cherche a comprendre pourquoi, un truc que sans doute j'avais inconsciemment occulté m'est apparu:
Ce type ne s’intéresse pas au habitants de notre pays. mais à l'image qu'il se fait de la France.
tiens, regarde son slogan : «La France Forte»
A coeur de la tempête, il ne cherche pas à secourir ceux qui tombent du bateau, seul le sort du bateau l'interesse.
Il veut Une France forte,
Qui rembourse ses dettes,
Qui copine avec les puissants,
qu'on site en exemple,
qui a une voix forte face au monde,
...
et il accuse ses compétiteurs de ne pas aimer la France, si ceux-ci souhaitent s’intéresser moins au prestige de la nation qu'au bien être de ceux qui y vivent.
Parce-que la France n'est pas un être qu'on doit chérir plus que tout.
La France c'est la somme de ses citoyens, de ses résidents, de plus de 60 millions de vies, d'espoirs, d'attentes et de rêves.
Je ne veux pas d'un président qui veut une France forte.
je veux un président capable de rendre la force aux français.
Et qui remplace ma peur par l'espérance.
mais bien sur, histoire de préserver les égaux démesurés, je laisserai le mot de la fin a l'actuel président