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Les agences de notation, sont des entreprises dont le but est d'informer les investisseurs de la confiance qu’ils peuvent avoir dans des entreprises et des organismes publics.

Ce qui est amusant, c'est que par leurs informations elle contribuent à cette confiance.

Il y a quelque semaines, Standard & Poor's annonçait qu'il mettait sous surveillance la note AAA de la France.

Ce qui a inquiété les investisseurs et les a amenés à prêter à la France à des taux d’intérêts plus importants.

Logique

Ce qui amène Moody's a se poser la question de savoir si la France est capable de rembourser les emprunts qu'elle fait à ces taux

Logique

ce qui risque d’amener les investisseur à être encore plus prudent dans leur manière de prêter et donc d'augmenter leur taux d’intérêts.

Si je bossait pour une agence de notation (mettons Fitch Ratings dont je n'ai pas encore parlé)

J'annoncerai dès a présent «Que les agences de notations (et les marchés) semblent perdre confiance en la France»

Un communiqué laconique de ce genre ne manquerait pas d'inquiéter les investisseurs.

Qui ne manqueraient pas d'augmenter encore leurs taux

et par conséquent la dette française

Logique

Ce qui bien sur amènera l'agence Standard & Poor's qui a mis la France sous surveillance (suivez un peu) à la déclasser

Et augmentera encore les taux d’intérêts auquels on prête à la France

Et donc le volume des remboursement du pays

ce qui l'obligera a emprunter plus,

à un taux plus fort

Et dégradera encore la note de la France...

ici tu peux reprendre l'article au début (en remplaçant AAA par AA+)

Bref plus tu dois rembourser

plus tu dois emprunter.

pour rembourser

Bien

Cependant, tout l'argent (et surtout les intérêts) que tu rembourse, tu ne peux pas les investir ailleurs (par exemple dans les services publics)

donc, tu dois :

  • Soit limiter les service publics
  • Soit les privatiser

on peut imaginer privatiser les transports, les services postaux, transférer la gestions des retraites et de la santé vers des organisme privés, les écoles pars des centres de redressement collèges privés remplacer la polices par des milices privées, et la justice par des Juges Dread

et surtout augmenter encore les impôts

pour rembourser la dette

et permettre aux agences de notations de trouver que la qualité de vie du pays va à vau-l'eau et que ce n'est pas rassurant...

... et donc baisser sa note

ici tu peux reprendre l'article au début (en remplaçant AAA par AA)

Il va donc falloir réduire encore les services publics

Pour satisfaire les agences financières

on en vient alors a un paradoxe encore plus génial.

Le but des politiques d'un pays n'est plus de satisfaire au besoin de ses habitants

Mais de satisfaites les agences de notations.

Non pas pour assurer aux habitants une vie meilleure,

mais pour garantir la capacité d'emprunter a un taux plus bas, pour payer ses dettes, en augmentant ainsi sa dette pour laquelle il faudra emprunter.

C'est énorme

et tellement absurde que j'en serait mort de rire si ça se passait dans un film des Marx Brothers.

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tu peux ici reprendre l'article en remplaçant le AA par AA-

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C'est amusant, ce matin j'ai fait un billet sur du vocabulaire, et l'ami Corto le prenant pour un billet économique m'a fait l'honneur de m'épingler avec mes petit camarades (affreux) gauchistes en nos demandant ce que nous proposions pour la rigueur.

Alors «nous» je sais pas

mais moi je sais

Je propose qu'on ne fasse rien

ou presque

Je m'explique.

Aujourd'hui on met en place un plan de rigueur (enfin faut pas dire rigueur dites plutôt Jlyzhour ) mais pourquoi ?

Pas pour réduire la dette,

du moins pas dans un premier temps,

Mais surtout pour rassurer les agences de notation et les les marchés financier, ce qui justifie surtout le plan de rigueur, (du moins dans la communication) c'est qu'on veut surtout éviter que la France perde son triple A pour qu'on ne soit pas pénalisé par des taux d’intérêt trop important.

Par exemple, décider qu'on va accélérer la mise en place du report de l'age de la retraite sans n'influe pas sur la réduction de la dette dans les 3 mois à venir, ça rassure juste les financiers pour l'avenir.

Donc, le plan de rigueur est bien la pour rassurer les créancier et tout faire pour qu'on ne perde pas notre triple A

parce que si on perdait notre triple A, il y aurait de nuées de sauterelles, des rivières de sang et que sais je encore.

pire que ça, les taux d’intérêts augmenteraient de maniére inconsidérée.

Houla !

la je parle de trucs vachement pointus et compliqués en matière de finance pour un affreux gauchiste (bouffeur d'enfants)

Alors j'ai été voir ce que la presse financière et les pure player de droite disent de la perte du triple A et due l'augmentation des taux d’intérêt qui en découlent.

c'est vrai ça a droite eux ils comprennent les sous

nous non , on en a pas ;o)

Donc pour la Tribune, parlant des USA et de la perte de leur triple A la perte du triple A (je cite)

«n'aura : "Aucun effet de long terme"
En théorie, l'abaissement de la note de crédit des Etats-Unis, qui reflète une perte de confiance pour le paiement de la dette, aurait pour effet une hausse des taux d'intérêt pour le gouvernement et les consommateurs. En pratique, même si le risque d'une hausse est réel, les effets resteraient moindres.
Selon le New York Times, la dégradation de la note de crédit américaine n'aura "aucun effet de long terme sur les coûts d'emprunt". Les cas du Japon et du Canada, qui ont subi un abaissement similaire en 2009 et 1994, montrent que les taux d'intérêt peuvent augmenter de 0,5% à 1% sur le court terme pour revenir rapidement à leur niveau initial(...)»

et pour Atlantico :

«(...) l'Italie et les États-Unis ont vu la notation de leur dette se dégrader, mais ont bénéficié de taux d'intérêt inférieurs à ceux dont ils disposaient avec un "triple A". (...)»

donc mon copain Corto sera content, je suis tout a fait d'accord avec la presse de droite :

La perte du triple A, ou s'en tamponne...

Après je ne dis pas qu'il ne faut pas réduire le train de vie de l’Etat

On pourrait éviter par exemple de ">voir certains fonctionnaires augmenter leur émoluments de 140%

après, je dit çà , je dis rien

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Tout comme régulièrement je découvre des mots de la politique chez mon vénérable confrère Variae, Ce matin je découvre qu'il y a des mots qu'on ne doit pas utiliser.

Par exemple :rigueur

Rigueur c'est pas beau on ne doit pas le dire

Ou pas beaucoup, on peut parler par exemple de «plan d'action budgétaire», de «plan d'économie», de «plan d'austérité» (on comprend bien que le journaliste du figaro qui a pondu son article ce matin a du potasser son dictionnaires des synonymes tout le week-end.

Pour sa part, l'humanité utilise souvent le terme « saignées » comme par exemple dans la phrase « les saignées successives appliquées à Athènes depuis deux ans » .

par contre c'est vrai que rigueur, c’est pas bien de l'utiliser.

récession

c'est pas bien non plus récession , on parle de «décroissance», ou mieux de «croissance négative»...

Bientôt on va entendre, « nous avions tablé sur un taux de croissance de 1,75% , nous l'avons, un taux de croissance négative de 1,75%, certes, mais un taux de croissance quand même».

Par contre (histoire de fourber) faute de pouvoir utiliser rigueur, on utilise l'adjectif « Rigoureux » on dit par exemple «le budget 2012 est un budget rigoureux»

mais c'est pas génial quand même , ça sous entend a contrario, que les budgets de 2011, de 2010, de 209, de 2008, et de 2007, ne l'étaient pas, c'est méchant pour nos pauvres gouvernants...

…bien que !

Bref, ça va devenir compliqué de trouver les mots pour parler de la dégringolades économique.

A moins d'inventer de nouveau mots.

Par exemple :

  • pour remplacer rigueur on pourrait utiliser «Jlyzhour»
  • et pour remplacer récession on pourrait utiliser « Qwakenxo »

ne cherche pas je viens d'inventer ces mots, qui auraient de multiples avantages :

1/ on pourrait faire un article économique sans utiliser ni rigueur ni récession,

2/ on pourrait faire des scores de folie au Scrabble,

3/ ce serait très amusant d'entendre les journalistes les utiliser, j'imagine bien la difficulté d'un journaliste de BFM TV annonçant : « et maintenant le laisse Ruth Elkrief, nous parler du plan de Jlyzhour et du risque de Qwakenxo qu'il fait courir à la France » (essaye de le dire à voix haute)

oui les mots seraient amusants...

Mais tu me diras il y a des mots qui existent déjà, et qui seraient amusant prononcés par des journalistes.

Un journaliste qui dirait « bite » par exemple ça m'amuserait beaucoup...

Mais si on remplaçait «rigueur» par «bite», ça pourrait poser des problème.

Imagine par exemple un journaliste de LCI (ou du Figaro) annonçant : « nous somme en direct de Matigon ou François Fillon nous présente son  plan de bite »

et bien premièrement il se ferait virer.

Et puis mettre une bite et un Fillon si près l'un de l'autre dans une phrase

ce serait grivois.

Après, je dis ça je dis rien...

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Jeudi soir j'étais comme 12 millions de français en train de regarder le programme amusant qui précédait Masterchef devant ma télé a écouter religieusement les propos du président de la république.

Apparemment sa prestation a convaincu 55% des français qui lisent le Figaro

Non il faut que je me retienne, d'être partisan, et médisant c'est pas beau.

Certains de mes petit camarades ont déjà analysé ce sondage. d'autre ont sur Twitter discuté les chiffres d'audience.

Je ne parlerai donc ni des sondages ni des chiffres d'audience

Enfin si un peu, des chiffres d'audience : Entre les 3,5, et 6 millions de téléspectateurs des débats de la primaire socialiste et les 12 millions de personnes ayant suivi le président à la télé, on peut (une fois fini le concours de quéquette) se dire qu'à quelques mois de la présidentielle les français veulent savoir à quelle sauce il vont être mangés.

Bref, pour résumer, l'avenir de la France intéresse une grande partie des français.

j'aurais donc tendance à dire qu'ils vont suivre la campagne présidentielle avec attention.

Jeudi, j'étais donc, comme les 12 millions de français qui vont sans doute s’intéresser à la présidentielle en train de regarder le président, si j'ai bien compris son propos, la merde noire dans laquelle on est, c'est la faute au 35 heures.

bien

Je me pause donc la question, si supprimer les 35 heures pouvait sauver la planète, POURQUOI NE LES A T'IL PAS TOUT SIMPLEMENT SUPPRIMÉES ?

ça aurait éviter de mettre en place un système d'heures sups financées en grande partie par l'état, qui ont creusé largement le déficit public.

et en plus, je pense que les français auraient été vachement fier de sauver le monde en bossant 4 heures de plus par semaine 😉

en plus, soit dit en passant, sponsoriser les heures sups a un moment ou le chômage augmente ça fait doucement rigoler les économistes...

Mais je m'éloigne de mon propos.

il y a une petite phrase qui m'a VRAIMENT marqué dans cette heure et demi d’émission.

au moment ou Tintin et Milou Calvi et Pernaut l'ont interrogé sur sa potentielle candidature et sa campagne.

il y a un truc qui m'a marqué dans la réponse du président

Rien de long, ça fait moins de 10 secondes, c'est la définition d'une campagne électorale :

Fichier vidéo intégré

«Parce que si c'est pour être candidat, c'est pour dire des choses qui font plaisir...»

Même si la syntaxe est hasardeuse, si j'ai bien compris le fond du propos, pour le mec qui fait campagne le but n'est pas expliquer ce qu'il compte faire pour les français.

c'est essayer de leur faire plaisir pour qu'ils votent pour lui

les plus de 12 millions de français qui on l'air de vouloir s’intéresser à la campagne vont sans doute apprécier le cynisme de la déclaration.

On les prend pour des andouilles qui pourraient confondre Noël 2011 et mai 2012...

Sinon Giulia et Carla vont bien, je suis rassuré...

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Tu sais comme j'aime les lapsus et les syllogisme

tu sais que de surcroît je m’entraine en prévision de la campagne présidentielle à parler la langue de bois et le parlé ump.

et bien ce soir je te fais un peu de décodage... pecresse.jpg

Sur France Info Valérie Pécresse , ministre du budget commentait la décision de l'agence de notation Moody’s de mettre la France sous surveillance ainsi :

« je ne suis pas sûre que quand les agences de notation entendent le projet du PS, avec la kyrielle de dépenses qui va avec, le choc fiscal, les agences de notation soient rassurées. Je pense au contraire qu’ils estiment qu’il y a peut-être un risque politique en France aujourd’hui, c’est pour cela qu’il y a la règle d’or. »

Donc pour la ministre du budget Ce qui inquiète les agences de notation, ce n’est pas la politique actuelle, mais celle que propose les socialistes.

Et qui ne devrait pas les inquiéter si les socialistes n'ont aucune chance d'être au pouvoir en 2012....

j'en déduit donc que selon Valérie Pécresse la présidentielle de 2012 est déjà perdue pour l'UMP...

😉

Après je dis ça, je dis rien