A la santé de l’Open data
Je met quelque fois du temps avant de me décider à écrire un article, en mars dernier Séverin Naudet responsable d’Etalab (et ancien membre du cabinet de l’ancein premier ministre François Fillon) avait pondu un article pour slate.fr ou il expliquait comme le gouvernement Sarkozy était vachement précurseur en matière d’Open Data
A l’époque j’avais (un peu) ricané, en effet :
- la plus grande partie des documents composant la base documentaire dont il parlait à l’époque avait été mise en ligne quelque jours plus tôt. ce qui (a mon avis) signifiait qu’il avait quand même fallut pas loin de 5 ans pour que l’open Data deviennent un sujet «important» pour le précédent gouvernement.
- Dans l’article Séverin Naudet rappelait que contrairement au gouvernement Fillon le gouvernement Jospin n’avait pas rendu disponible beaucoup de données sur internet mettant çà sur une volonté politique). Tu noteras que le gouvernement du front populaire n’en avait pas mis non plus beaucoup en ligne, ce qui bien sur n’a rien a voir avec le développement et de la place du réseau Internet à l’époque, mais prouve comme ces cachotier de gauche ne sont pas prête à partager leur informations.
- Enfin j’avais trouvé ça rigolo sur le coup qu’une grande partie des «données ouvertes» proposées par l’équipe d’Etalab le soient sous forme de fichier Excel (qui est un format propriétaire) là ou le choix du format opendocument (qui est supporté à la fois par les suite bureautiques libre et les dernières version de la suite de Microsoft) eut sans doute été plus judicieux
Mais ce sont la des points de vue qui ne feront réagir que les geeks expérimentés 😉 ,et tu me connais, je suis un affreux médisant.
En plus tu vas me demander pourquoi je te parle d’open data.
Je suis même sur que tu vas me demander ce que c’est que l’opendata d’ailleurs.
Et bien l’open data, c’est un choix que fait un organisme public (ou privé) de mettre a disposition du public des données électroniques afin qu’elles puisse être réutilisée s librement.
Je te donne un exemple (certes un peu pipi caca) mais qui parle généralement à tout le monde.
Il y a quelques années, la Mairie de Paris a décidé de se lancer dans une politique d’ouverture de ses données, c’est a dire que quel qu’un c’est dit : «au sein de la mairie, on à plein de données et de fichiers informatique, qui ne sont pas obligatoirement trés confidentielles, mais qui ne servent qu’a une ou deux personnes» si on les rendait accecible au public, peut être que certains particuliers (ou entreprises) y trouveraient un intérêt.
parmi ces fichier, on trouve une liste de toutes les sanisettes et de toilettes publique de la ville.
Je suppose qu’elle doit être à l’origine diffusée auprès des monsieur et madames pipi de la ville (Merki) et des fournisseur sde PQ de la municipalité qui doivent les approvisioner.
Cependant en rendant ce fichier disponible dans le cadre d’une procédure Open data, on permet a un développeur web de talent (Romain pour ne pas le citer) de proposer un petit site mobile qui te permet ou que tu te trouve dans Paris un lieu ou te soulager.
Ne ricane pas au fond de la classe…
en mettant a disposition ces données essentielles la mairie de Paris, offre en fin de compte, un service au public :
- Sans avoir a débourser un sou (c’est au développeur du service de trouver un modèle économique )
- Et en améliorant le quotidien des parisien et des visiteurs de passage.
C’est bizarre, mais généralement quand je parle de pipi caca, les gens comprennent mieux l’intérêt de la chose….
Bref l’open Data offre un accès a des données publiques
- qui existent mais sont sous exploitées
- qui on généralement couté un bras à recueillir (l’info coute cher)
- en donnant la possibilité à tout à chacun de les réutiliser pour offrir un service aux utilisateurs
et c’est bien.
Ainsi on peut imaginer plein de service avec le développement de ces jeux de données.
Par exemple, imagine,a l’échelle d’un département rural , souvent, plusieurs villes mettent en place des services de transports en commun, cependant qu’un (ou plusieurs) opérateurs propose des transports interurbains. imagine que tout ces opérateur décide de rendre public les horaires de leur ligne, et la liste des arrêts, une bonne âme pourrait ainsi mettre en place un service de calcul d’itinéraire en transport en commun à l’échelle du département, ce qui permettrait de développer des transports partagés et économiques (ce qui n’est pas négligeable, même si les produit pétrolier vienne de voir chuter leur prix vertigineusement de 6 cents 😉 )
Après je te laisse imaginer tout ce que tu veux
va faire un petit tour sur les dernières contributions de Data.gouv.fr, je suis sur que tu trouvera plein de trucs intéressant (que tu sois journaliste, chercheur, ou développeur), tu pourra aussi découvrir quelques exemple de projet open data à l’échelle locale.
Après c’est quoi le lien avec le titre ?
ho! pas grand chose, juste une news qui m’a fait rire ce week-end.
On dit que Barack Obama est un amateur de bière de garage, et qu’il produirait sa propre bière à la maison blanche.
il a d’ailleurs du se justifier du fait qu’il avait financé sa panoplie de petit brasseur sur sees propre denier, e qu’il utilisait dans sa conception des produit locaux…
Mais l’électeur américain est curieux
il veut connaitre la recette du nectar présidentiel, une pétition a été lancé à ce sujet.
et la maison Blanche a accepté de donner la recette quand 25 000 signataires l’auront paraphée…
On passe de l’open data à l’Open Bar
Avec toute cette bière , si j’étais Romain je me lancerai dans la mise en ligne de «Pee in Washington»
après, je dis ça, je dis rien.
One thought on “A la santé de l’Open data”
Tu as de la ressource open data, mon Lolo. Loves from Raiatea