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Je viens de tomber sur un vieil article de Gizmodo "The Fake Places That Only Exist to Catch Copycat Mapmakers". Qui raconte que Otto G. Lindberg  et Ernest Alpers, deux cartographes américains avait eu une idée pour protéger leur travail d'ajouter une ville qui n'existait pas sur une carte de l'état de New-York.

Le nom de cette ville imaginaire : Agloe (une anagramme de leurs initiales). L'idée est originale, en effet si on retrouve cette ville sur une carte éditée par un de leurs concurrents, ils pouvaient facilement prouver le Plagiat.

Jusqu'au jour ou ils découvrirent qu'à l'endroit même ou ils avaient placé ce point se trouvait une boutique nommée : "Agloe General Store".

un panneau rappelle le lieu d'implantation du Agloe general store
un panneau rappelle le lieu d'implantation du Agloe general store

Il n'y a aucune magie dans cette histoire, Quelque temps plus tôt Lindberg et Alpers avaient conçu une carte de l'état de New-York pour les stations services Esso qui offraient ces cartes a leurs clients. Le propriétaire du magasin avait découvert que son magasin était installé exactement à l'endroit où était situé Agloe. Il avait donc nommé sa boutique du nom du lieu dit ou il était situé.

Un jour, un de leurs concurrents, Rand McNally, édita une carte ou apparaissait Agloe. Lindberg et Alpers pensèrent prouver facilement le plagiat. Sauf que McNally justifia sa carte grâce à la présence du  Agloe General Store et fut acquitté.

J'adore ce genre d'histoires

Plus d'infos ici et    l'illustration est issue d'un article du Guardian

 

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J'ai depuis des années un grand intérêt pour les logiciels libres, non pas parce que je sois un "geek", ni même un gars qui aime se la péter en expliquant que "hors Linux point de salut" et que "si à 50 ans t'as pas tapé SUDO dans un terminal t'as loupé ta vie", non rien de cela.

C'est simplement que depuis une vingtaine d'année j'ai découvert plein de logiciels pratiques, plutôt bien foutus qui font le job et sont généralement plutôt bien mis à jour. ...continue reading "La boîte à outils de logiciels libres pour la communication"

Le visionnage de vidéos et les échanges en visio ont explosé pendant les confinements. TwoSeven est un outil en ligne gratuit qui vous permet de combiner les deux en créant une salle de visionnage virtuel.

Au cours des deux confinements qui ont émaillé l'année 2020 la consommation de vidéos en ligne a explosé. En parallèle le besoin de lien social a amené les internautes a  être inventif pour trouver de nouveaux moyens de partager des moments de convivialité, les outils de visios ont vu aussi leur popularité augmenter.

Le croisement de ces deux tendances a incité de plus en plus d'internautes à vouloir organiser des séances de visionnages de vidéos en ligne. Qu'on opte pour le bricolage avec une fenêtre Skype et un player video (oui  c'est à toi que je parle toi aussi qui a prononcé la phrase « OK à Trois on lance la lecture ensemble, 3,2, 3....heu attends ça charge »)
Que tu ais utilisé la fonction de partage de vidéo de Messenger (limité au catalogue des vidéos Facebook watch) le partage de video youtube dans Jitsi, ou  les multiples outils qui te proposent de regarder des vidéo Amazon prime ou Netflix il y a toujours un moment ou tu as du bricoler ou jongler entre les outils.

Enfin toi je sais pas, mais moi j'ai pas mal cherché.
Jusqu'au début de la semaine ou je suis tombé sur  twoseven. un outil qui propose de nombreuses fonctions très pratiques :

On peut partager une vidéo ( c'est la base)

On dispose d'un chat texte et d'un chat audio/vidéo (si vous aimez causer pendant les films) ce qui permet de partager un film, un documentaire ou un clip comme si on était dans la même pièce.
Le seul gros problème c'est de se faire passer le popcorn.

Le plus de Two Seven : Partager des vidéos issues de n'importe quel site

Mais le gros plus de Two Seven, c'est le nombre de services auxquels il peut se connecter pour la diffusion :

  • Youtube,
  • Vimeo,
  • Netflix,
  • Amazon Prime,
  • HBO (si vous habitez dans une zone ou le service est disponible)
  • mais surtout, la possibilité de partager des vidéos stockées sur son ordinateur,
  • Et un système qui permet de partager une vidéo issue de n'importe quel site web (ou presque) grâce à une extension Google et Firefox qui récupère les adresses des flux vidéos.Apparemment, il existe aussi un service premium permet aussi de partager des vidéos Disney + et de partager son écran.Alors oui, l'interface a un petit coté désuet (mais ça fonctionne super bien).
    La légende raconte qu'à l'origine Twoseven a été inventé par deux amoureux qui vivaient une relation à distance et voulaient regarder Game of throne ensemble.
    C'est pas mimi ça, cette envie de partager tendrement le visionnage de gens s'étriper, se violer, et se faire les pires coups bas en politique ?

En attendant c'est super pratique.

Mais bien sur comme toujours, je dis ça, je dis rien

Depuis que ce service existe, j'ai toujours eu beaucoup d'affection pour Flickr The Commons, cette initiative de l'hébergeur d'images pour proposer aux organismes publics de partager leurs fonds picturaux sous licence CC0.

Il y a quelques jours ça m'a permis de découvrir quelques images issues de plusieurs livres illustrés, de catalogues et de magazines de la fin du XIXᵉ siècle et du début du vingtième siècle.

Bien sur avec le mauvais esprit qui me caractérise, je n'ai pu résister à l'envie de bidouiller d'affreuses blaguounettes avec tout ça.


Mais j'ai un peu honte (à peine) sinon pendant mes pérégrinations sur flickr The Commons et ses bibliothèques partenaires  j'ai découvert deux ou trois bouquins (au moins) sympa que je vous partage et ici et là aussi.

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Je n'ai fais aucun billet sur le confinement, il y a plusieurs raison à ça, premièrement la situation de bosser de la maison d'être enfermé plusieurs jour sans croiser personne ne m'est pas étrangère, en effet quand je suis amené a développer un projet ou un logiciel web, il n'est pas rare que je ne vois personne pendant plusieurs jours ou semaine.
Deuxièmement j'ai beaucoup bossé, entre les clients de l'agence qui avaient besoin d'inventer de nouveau moyens de communiquer, et les cours en «distanciel» (quel joli mot) pour les étudiants d'Infocom Lannion j'ai eu de quoi faire.

 

Par contre je me suis remis à dessiner une peu.

Enfin dessiner est un bien grand mot, il y a encore du boulot, je suis plus graphiste qu'artiste.

Et comme j'aime bien l'écriture ou la création sous contrainte, je me suis fixé trois règles :

  • Avoir le droit de faire des crayonné pour imaginer mes scène (mais ne jamais les scanner avant de faire le dessin final)
  • Dessiner intégralement avec un logiciel de dessin vectoriel à la souris
  • Travailler avec une palette de couleurs réduite (un bleu un mauve un jaune, un orange, un rouge, un vert, et bien sur du blanc et du gris).
  • Et pour finir associer chaque dessin à une phrase pour en faire un incipit graphique.

C'est loin d'être transcendant, mais l'exercice m'a beaucoup amusé. Et puis ça fait causer ceux qui voit le dessins et qui se demandent d’où viennent et ou vont les histoires.

Il y a plein de petit trucs que j'ai bidouillés que tu pourras retrouver sur mon compte Instagram.

Elle

Entre autre il est apparu une petite personnage que tu peux retrouver dans diverses situations, chaque dessin est accompagné d'une phrase, tu est libre d'imaginer le reste de l'histoire :

On lui avait dit :
« le tabac est un poison qui vous tuera lentement.».
Comme elle n’était pas pressée, elle ralluma une clope…

 

en tête a tête avec la mer, elle découvrit en elle une singularité...

 

Flottant dans son sommeil,
elle fit une rencontre étrange au cœur la nuit...

 

Alors que le vent du soir se levait, Elle décida qu’elle l’avait assez attendu...

Libre à toi d'imaginer ce que tu raconteras après les points de suspension...

Après, bien sur comme d'habitude, je dis ça , je dis rien.