Skip to content

«- Alors comme ça vous êtes candidat aux municipales ?
- Ben oui.
- Vous voulez devenir maire ?
Non, pas maire mais si je peux aider, ce serait dommage de ne pas le faire vous ne croyez pas ?
...»

Bon rassure-toi derrière les petits points on trouve toutes sortes de phrases, des encouragements, des reproches, des doléances, et même des promesses de vote ( qui n’engage que ceux qui les croient, soyons prudent)

Car oui pour la première fois de ma vie je suis candidat sur une liste aux municipales. Certes ce n’est pas ma première campagne, (je ne compte plus) mais dans toutes les précédentes, j’étais le communicant (le spin doctor si tu veux un mot qui brille devant la machine a café)

C’est un autre exercice que d’être au cœur du collectif, et là par contre j’ai beaucoup de chance, le collectif est très bien :
Il est composé de personnes passionnées, curieuses, qui se sont rapidement rendu compte qu’elles étaient d’accord sur l’essentiel, et qu’elles étaient capables de dialoguer pour finir par s’accorder sur le reste.
Il est composé de personnes qui s’écoutent et qui écoutent aussi leur voisins

Et franchement, je pense que c’est très important cette capacité à écouter . Ça fait maintenant 14 ans que je vis ici et que je vois des projets qui se font sans concertation, d’autre qui n’aboutissent jamais car les élus refusent le dialogue avec la population.
Ça fait des années que j’entends des maires dire « ma ville » comme si la ville étaient à eux, en oubliant que leur mandat ne leur appartient pas et qu’il leur est juste confié.

Alors oui, je suis candidat avec 30 autres dans mon coin de Bretagne, des personnes qui par leurs engagements professionnels, politiques, associatifs, contribuent déjà pas mal au «bien vivre ensemble »

Et si tu as envie de nous rencontrer, de nous découvrir et d’en savoir plus sur nous, on a un site web ou tu peux suivre nos pérégrinations quand on bat la campagne pour faire des choses avec les gens d'ici

4

Depuis bientôt une semaine, la France se découvre de la sympathie pour François Hollande.

Il est de bon ton pour la France de gauche de le remercier de ce qu’il a fait de bien. Qui pour la loi travail , qui pour le mariage pour tous, qui pour sa gestion du terrorisme et que sais-je encore...

Personnellement je lui dois surtout une chose : avoir arrêté de bloguer sur la politique gouvernementale. En 5 ans, je me suis juste fendu d’un billet contre le projet de déchéance de nationalité, et il a lui-même reconnu que c’était une erreur. Même s’il n’avait jamais été mon candidat de cœur (et d’esprit) j’ai, en 2012, accompagné sa candidature, donc même si certain de ces choix m’ont pour le moins surpris, je me voyais mal tirer sur l’ambulance.

Par contre, dans le bilan de François Hollande, il y a une chose qu’on doit porter au crédit : la réapparition de l’anaphore dans la communication politique. Mais si, rappelez-vous , le «Moi président…» c’est une anaphore un terme répété plusieurs fois pour imprimer une idée forte.

Depuis, tout le monde (ou presque) l’utilise, même Bruno Lemaire a ressorti le concept pendant la primaire de droite, et hier encore, c’est Manuel Valls qui s’est prêté à l’exercice avec son «Rien n’est écrit»

Ce qui est rigolo c’est que cette mise en lumière de l’anaphore transforme en réunion de grammairiens les débats d’analyse politique. Tiens regarde hier soir j’ai zappé par inadvertance sur l’émission de Ruth Elkrief sur BFM, ses chroniqueurs parlaient tellement d’anaphores et de figures de style, qu’un temps, j’ai cru qu’on diffusait la correction de la dictée de Pivot...

Bref François Hollande est le président de la figure de style et de la grammaire mises à l’honneur. C’est bien. (Note au passage que pour sa part s’il devient président François Fillon sera le président de la grand-mère, vu le nombre de vieux qui ont voté pour lui à la primaire, mais c’est une autre histoire).

Hasard du calendrier, ce matin, sur mon mur Facebook, entre les compte rendus et les réactions à la candidature du futur-ex-premier-ministre, c’est glissé un article déniché par mon copain Patoche. Cet article, parle d’une quinzaine de mots qui sortent du dictionnaire de l’académie car tombés en désuétude.

57222ecf35708ea2d4f9d466_1_.jpg

En parcourant la liste, je me suis c’était bien dommage car certains d’entre aux auraient pu être très pratique pour décrire la campagne présidentielle qui s’ouvre :

« Une campagne ou des abuseurs nous assoteraient par leur baladinages en balivernernant et en bretaillant pour dépopulariser leurs adversaires.

Mon pessimisme me pousse à penser qu’aucun finet ne sortira du lot et ne sera imbrisable, la preuve en est que pendant la primaire de droite même le Nestor s’y est fait prendre»

Bien sur, on me répondra que ce genre de posts n’est qu’une piètre œuvre de poétereau larmoyeur picoreur de mots rares qui plutôt que médire ferait mieux de retourner dans les bras de Morphée

C’est pas faux,

Mais avouez quand même que çà a plus de classe que « cette bande de bandit va encore nous baratiner et essayer de nos enfumer, en se maravant la gueule comme des caves ».

Bref, Entre Rabelais et San Antonio je ne sais plus pour qui voter.

Mais comme toujours, ami lecteur, je dis ça, je dis rien

3

Il y a des anecdotes de la grande histoire du monde qui passent inaperçues, et c'est bien dommage.

celle-ci par exemple :

On raconte qu'au moment ou Confucius fêtait un de ses anniversaire un peu après sa sixième décennie, l'un de ses jeunes disciple lui posât cette devinette :

« - Ho grand maître connaissez vous la différence entre un sexagénaire et un pruneau ?

- Non, répondit le puits de sagesse.

- Et bien répondit le jeune homme, ils sont exactement pareil, ils sont tout ridés et il font chier »

ce qu'on ne raconte pas c'est que Confucius, grand fan de Michel Audiard, lui répondit :

« - Sais-tu comment on reconnait un con jeune disciple ?

- Non répondit le malotru

- Au fait qu'il ose tout ! dit alors le puits de sagesse.

Comme il est connu que j'ose tout je me passerai de dire des horreurs tout en souhaitant un bon anniversaire à mon copain de blog Chenu qui profite de cette période électorale pour faire mentir le disciple de Confucius en proposant sur son blog une série d'articles sur les élections municipales qui nous mèneront jusqu’au mois de mars prochain.

Bonanniv mon Yann

Confucius 02

Après comme dab, je dis çà je dis rien !

Quand je vois les résultats de la Cantonale à Brignoles je me dis que depuis des années nous faisons une grosse erreur de pédagogie.

À force de répéter que le FN n’est pas un parti politique comme les autre en espérant avec candeur que celles et ceux a qui on s’adresse comprennent bien notre propos ; C’est a dire que le FN ne porte pas du tout les mêmes idées démocratique que les autres partis politique. Nous oublions une chose, c’est que nos interlocuteurs, aigris, mécontents (et parfois doté d'une bouillie visqueuse à l'endroit ou devrait se trouver leur cerveau) peuvent comprendre que cette différence qu'on sous entend vas tout changer (en mieux) dans leur quotidien.

On a donc une grosse distorsion du message en l’émetteur et le récepteur.

On dit « ATTENTION, Ce n’est vraiment pas pareil qu’un parti politique démocratique et républicain !!! »,

et en face, notre interlocuteur comprend : « attention c'est différent !!! » comme si cette différence pouvait être un mieux.

Il faut dire qu’on n’est pas aidé, les dirigeants du FN aiment à le rappeler : ils ne sont pas un parti d’extrême droite, Ils sont membres d’un parti démocratique, un parti comme les autres…

et ça c’est amusant.

Parce que quand au FN on te parle des autres partis, on te dit que les autre partis, les partis « normaux » sont un ramassis de menteurs, de voleurs, de malhonnêtes, d’incompétents et d’intolérants.

Donc si un parti normal c'est un parti de « menteurs, de voleurs, de malhonnêtes, d'incompétents et d'intolérants. »

et que le FN est un parti normal

et bien le FN est AUSSI un parti de « menteurs, de voleurs, de malhonnêtes, d’incompétents et d’intolérants. »

maintenant que la logique a fait son œuvre es-tu vraiment sûr que ça vaille le coup de voter pour un parti comme un autre ?

Après, je dis ça, je dis rien ...

6

Je me rappelle de la dernière fois qu'on a voulu toucher au retraite en 2010 : d'un coté un gouvernement qui cherchait désespérément des sous, de l'autre des salariés (ou pas) qui se demandait s'il la verrait un jour cette retraite.

Des manifestations, des pseudos négociations et à la fin, (comme toujours) une annonce : le système des retraites est sauvé !

pour le moment

et puis voilà, ça repart

c'est bizarre, mais j'ai comme une impression de déjà vu

Ce qui est tout a fait impossible, puisque Maintenant TOUT a changé (ben oui suivez un peu vous n'avez pas vu le changement)

ben oui ça a changé quand même non ?

note que finalement çà a du bon

enfin pour les blogueurs

comme le fait remarquer très justement Seb Musset :

tweetsebretraite.png

Et c'est là qu'est toute la différence, quoi qu'on en dise on va pouvoir enfin travailler moins : en reprenant des article d'il y a 3 ans et en s’évitant des heures de recherches documentaires.

ça monsieur c'est du changement : du vrai !

La preuve il y a trois ans, Ray et Sam manifestaient


Ray & Sam - La manifestation par lolobobo22

et bien ils vont retourner dans la rue bientôt.

Mais je pense qu'on a pas fini de réformer les retraites

On en reparlera sans doute dans 3 ans.

A ce propos, j'ai une idée pour le réformateur de dans trois ans.

Il pourrait proposer de supprimer l'age de départ en retraite

et de remplacer les retraites par un plan convention obsèques

On irait bosser jusqu'à notre mort

MAIS

Mais la mise en bière serait gratuite et on remplacerai le pot de départ en retraite par une petite cérémonie en mémoire du défunt

Génial non ?

on pourrait même en profiter pour relancer l'idée de fabriquer des cercueils en carton recyclés !

Qu'on ferait financer par une taxe d'éco-recyclage payée par les entreprises

Et çà MONSIEUR se serait du changement, du vrai !

Après, je dis ça, je dis rien

si tu veux vraiment en savoir ce que la blogo en pense Elooooody a fait un très bon billet de synthèse à lire ici