En fait, si je te dis que tu diffuses une Fake news, tu n'est pas obligé de me croire, par contre, si je t'explique comment je sais que c'est une Fakenews, et que je te montre comment faire, je me dis que tu feras peut-être l'effort de vérifier la prochaine fois que tu partageras un truc.
Aujourd'hui sur les réseaux sociaux on voit beaucoup cette photo
Macron se fait prendre en photo à la neige pendant que la France est en feu ?
Les étudiants de deuxième année en journalisme de Lannion produisent actuellement un journal : Voix-Off.
Tu le sais peut-être déjà, mais j’ai l’immense honneur d’accompagner des étudiants en journalisme et en communication dans leurs démêlés avec la comm numérique à l’IUT de Lannion.
En ce moment, et pour encore 15 jours, les étudiants de deuxième année produisent un journal (papier et en ligne) sur le territoire lannionnais. Il s’appelle Voix Off, et a pour sous titre : «écouter ceux qu’on ne voit pas» L’idée est d’y donner la parole a tout ceux qu’on écoute pas, ou qui ne se sentent pas entendu. C’est très sympa, et ça se découvre ici.
Je ne sais pas si vous vous rappelez ou vous étiez il y a 4 ans. Moi, j’étais dans ma voiture, et puis plus tard j’ai pleuré.
Je ne sais pas non plus si le 11 janvier vous étiez dans la rue, moi oui. Parce que j’avais besoin de ne pas être seul.
Je me rappelle aussi des jours et des semaines qui ont suivi de toutes celles et de tous ceux qui ont fait fleurir sur les réseaux sociaux des « je suis Charlie ».
C’est sans doute cynique de ma part, mais j’ai trouvé ça bizarre ce fleurissement de professions de foi en la « liberté d’expression » car chacun mettait derrière ce mot ce qu’il voulait. Le respect de la liberté de chacun, la velléité d’un liberté personnelle, la liberté de dire, ou celle de médire.
C’est beau la liberté.
Et grosso modo c’est pourtant simple à expliquer ça tient dans un proverbe : «La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres.»
Comme à toute chose malheur est bon (putain j’écris en proverbes aujourd’hui) le drame de Charlie a été pour tous les Français l’occasion de (re)découvrir la devise de la France, tu sais le fameux « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Mon Dieu comme j’en ai entendu des appels à la liberté ces quatre dernières années.
Et des appels à l’égalité aussi. Tiens, regardes, même les gilets jaunes parlent d'égalité. C'est vrai, au départ ils ont appelé a plus de pouvoir d’achat, et ils ont exprimé un ras le bol fiscal (t’as vu , quand je ne parle pas en proverbe, je parle en cliché). Mais ,pourtant, après leurs appels à «pouvoir vivre» , ils commence a avoir un discours égalitariste et une prise de conscience d'un système de classe dont ils sont les pigeons.
Bref, çà progresse, doucement, le peuple se réapproprie sa devise.
Par contre, il y a un point qu’on n'aborde jamais.
La Fraternité
Et tu sais pourquoi ? Parce qu’englués dans nos problèmes, obsédés par nos envies de réussite (ou au minimum de ne pas échouer) on oublie que nous avons ce devoir de citoyen et d’humains d’être frères.
Oui, ami lecteur, oui , amie lectrice, dis-toi bien un truc, toi et moi nous sommes frères et sœurs.
Et çà je crois qu’on n'est pas prêt à l’entendre.
Parce que c’est dur de se dire qu’un lien fraternel nous unis .
C’est pas simple d’assumer la fraternité
Tiens je te propose une petite expérience simple pour que tu prennes conscience de la fraternité
Le prochain samedi ou après une longue semaine de stress et de surmenage tu devras croiser un supermarché sur ta route, pour y faire tes courses regardes et écoute celles et ceux qui parcourent les rayons au même moment que toi.
Regarde la bande d’ados désœuvrés qui zonent dans les rayons. Regardes les petits vieux qui papotent en bloquant les allées avec leur caddy, regardes cette maman qui fait des gazous gazous à ses gosses mal élevés, ou cette autre, là, qui colle une taloche à sa fille qui a eu le malheur de la contredire. Regarde ce jeune couple qui se dévore des yeux avec un air béa, ou les deux quadras, au bord du divorce, qui s'engueulent pour un rien, ou encore le bobo qui remplit son caddy de produits bios. Jette un œil discret à la maman fauchée qui compare chaque étiquette pour que ses courses rentrent dans son budget. Prends le temps de sourire a la caissière qui se fait engueuler, prêtes attention au vigile qui a fort à faire avec le clodo qui viens d’essayer de piquer une bière, et n’oublie pas de voir aussi en sortant a l’espèce de macho assis dans sa voiture ou il écoute le match en attendant bobonne qui se charge des courses …
Regarde-les bien, tous, écoutes-les bien, prends conscience leur vie, de leurs bonheurs, de leur peines, de leurs angoisses et leurs espoirs.
Et a cet instant, rappelle-toi que quelles que soient leurs différences, et bien que tu ais du mal à comprendre qui ils sont, ce qu’ils font, ce qu’ils choisissent ou qu’ils subissent. Bien que vous n’ayez ni la même couleur de peau, ni la même religion, ni les mêmes opinions politique.
Malgré toutes ces différences.
Chacune d’entre elles est ta sœur, chacun d’entre eux et ton frère.
Le jour ou on prendra conscience de notre fraternité.
Oui je sais ce que tu vas me dire : si j’avais fait attention cela ne me serait pas arrivé.
Mais laisse-moi te raconter cette histoire, c’est édifiant concernant la mauvaise foi ou le manque totale de réflexion de certains « créateurs » de sites.
L’histoire commence au siècle dernier.
A l’époque je travaille pour une association qui intervient dans le champ social, mon job consiste à faire de la communication en interne et en externe. Je fais entre autre l’interface entre des travailleurs sociaux, des administrations, des collectivités territoriale et des bénévoles.
Comme souvent, dans ce type de métiers, les différents intervenants utilisent des sigles, et comme souvent, ils ne se comprennent pas.
Il me vient alors une idée toute simple, créer un répertoire de sigles du social avec leurs définitions.
Au début c’est un simple répertoire qui traine sur mon bureau et que tout le monde peut consulter.
Quelques années plus tard, au moment où internet se démocratise et ou je commence a concevoir des sites web, je profite d’un peu de temps libre pour en faire une liste accessible sur internet. Et encore un peu plus tard, au moment de la création de Passeurs-de-savoirs.fr j’en fais un petit moteur de recherche qui permet de trouver le définition d’un sigle.
Le site s’appelle le Glossaire du social et permet a quelques milliers d’utilisateurs cha semaine de trouver les définitions de sigles auquels ils sont confrontés au quotidien. Pour moi c’est une assez bonne vitrine du savoir faire de l’agence. Bien sur, je continue à prendre sur mon temps libre pour compléter la base et pour répondre au questions des utilisateurs. Il m’arrive même de passer un peu de temps pour répondre aux sollicitations d’internautes qui cherchent un définition précise qu’ils ne trouvent pas aillleurs.
Ça n’a l’air de rien, mais quand on fait le compte ça représente quand même un peu de temps chaque année pour maintenir ce site à jour. En calculant les deux années passées j’ai estimé ça à a une semaine par an... et comme l’an dernier j’étais surchargé de travail j’ai décidé de suspendre le site. Je n’ai donc pas renouvelé le nom de domaine lorsqu’il est arrivé à son terme.
Au début de l’été, un copain m’a fait la remarque que je devrais peut-être imaginer de faire revivre le glossaire peut être sous une forme moins contraignante.
Et ce matin, je découvre qu’une boite a relancé le site le glossaire du social.
Pourquoi pas.
Sauf que ces braves gens ne se sont pas contentés de reprendre le nom de domaine :
Ils ont aussi repiqué l’intégralité de la base (y compris ses erreurs)
et les quelques articles du blog.
L’ensemble des textes de présentation (au mot près)
Sans bien sur :
me contacter en amont
Me demander s’il pouvait reprendre les contenus
Faire un lien vers le site d l’agence ce qui aurait été un minimum.
Je suis juste sidéré.
Je me sens comme un gentil voyageur cybernétique qui se fait braquer au coin d’un bois numérique.
Certains internautes sont super gonflés, ou inconscients du droit d’auteur (ou peut être un peu des deux)
En fait ce qui me dérange, ce n'est pas du tout qu'un gars fasse un site qui fait exactement la même chose que le mien, ni qu'il reprennent un nom de domaine que j'ai abandonné.
Ce qui me choque, c'est que le gars s'approprient un projet que j'accompagne depuis 20 ans sans prendre la peine de me demander mon avis.
bref je suis sur le cul et il fallait que je vous le raconte
Il y a bientôt une quinzaine d'années je m'étais mis en quête d'un système de publication pour ce blog. J'avais un temps hésité entre WordPress et Dotclear pour finalement faire le choix de dotclear.
Si tu te demande pourquoi, je te dirais que j'avais trouvé dotclear plus simple et plus clair dans son interface, qu’en plus il était en français et que le code était bien plus propre.
C'est toujours aussi vrai
Tu vas me poser une question, je le sais : «si dotclear est tellement mieux pourquoi passer à WordPress ?»
C'est tout simple. Depuis 15 ans les outils de publication web ont beaucoup évolués. Ce que wordpress n'a pas en simplicité, il le compense par son énorme communauté d'utilisateurs, son nombre affolant d'outils et de plugins qui lui on permis en 15 ans de devenir la principale plateforme de publication pour le web.
Et çà a changé mon quotidien, parce que de plus en plus je suis amené dans le cadre professionnel à travailler avec des sites qui tournent sous wordpress et en parallèle, je me fais de plus en plus rare ici. Je suis donc moins attentif aux nouveautés et évolutions de dotclear. C'est donc plus par raison que par envie que je fais migrer mon site.
Au fait juste histoire que ce ne soit pas qu'un article de geek en plus essaye de le lire un peu comme une parabole.
Bien souvent quand on décide de migrer, ce n'est pas par envie.
C'est par nécessité.
Toi je sais pas, mais moi c'est le genre de réflexion qui me donne envie d'ouvrir des ports et des portes.
Après il y a un truc qui ne change pas : je dis çà, je dis rien