Livres de chevet

glouglouglou….

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Les auteurs, les romanciers et les novelistes en particulier, utilisent régulièrement des comparaisons, qui , même si elle ne nous marquent pas de manière indélébile,contribuent à l’histoire en nous donnant, a nous, lecteurs quelques repères pour mieux comprendre la situation dans laquelle se retrouve leur héros. quand on sort ces comparaisons, de leur contexte, elle devienne pourtant surprenante ou absurde, la preuve en un exemple.

Je viens par exemple de relire “Marche ou crève” (le premier roman de Stephen King), Ce roman raconte l’histoire d’une centaine de jeunes gens engagés dans une marche forcée à travers les états du nord est de Etat Unis (devenus un pays totalitaire) et d’ou il nepeuvent sortir que vainqueur, ou mort cex qui abandonnent etant abatus sur place.

Bref c’est trés bien écrit, ça fait froid dans le dos et si vous ne l’avez pas lu, hâtez vous de le faire, c’est (a mon avis) l’un des le meilleurs livre de cet auteur.

Pour en revenir au sujet de mon article (les comparaisons) il y en une (Page 276) qui me laisse dubitatif pour peux ue je l’analyse littéralement , je cite : “Le marcheur atteint laissa échapper une espèce de gargouillement aigu, le cri d’un dindon saisi par un fermier au pas furtif.” .

dans le contexte le but et de montre la faiblesse le renoncement et la désincarnation de la victime au moment de son décé. pourtant hors contexte on se trouve face a un jeune homme qui au moment de mourir pousse des cris de basse-cour, ce qui est plus proche de l’efet dramatique d’un bouquin de Woody Allen que d’un roman de Stefen King, vous en conviendrez. (histoire de vous remettre le cri du dindon dans l’oreille , je vous invite à consulter cette page.). et pourtant, pris dans l’intensité dramatique du moment on se laisse porter et on y crois.

Mais, un auteur ne se contente pas de trouver l’image juste quand il écrit. il la trouve au quotidien pour éclairer chaque moment de notre vie. Il y a quelques année, ma noveliste d’épouse avait un souci avec sa voiture. L’antédiluvien véhicule avait un collier de serrage du pot d’échappement qui, à chaque changement de vitesse amenait le sus-dit pot à bringueballer et a produire un bruit de frottement ce qui la mena droit chez vVito, notre garagiste italien. Face à une telle situation, le commun des mortels aurait expliqué au garagiste “Ma voiture fait du bruit quand j’accélére”, ou pour les plus bruiteurs : “ma voiture fait Pfuitt… Blog blong !” . dans le quotidien de l’auteure, cette banale information c’est transformé en ce dialogue surréaliste

Vito : Allors votre voiture a un problème ?

Madame Lolobobo : oui, elle a un bruit.

Vito : Quel type de bruit vous pouvez me le décrire ?

Madame Lolobobo : (se concentrant) Heu.. attendez j’essaye de trouver… AH, ouis, ça fait un peu, un peu comme le bruit que faituncadavre qu’on traine deriére une voiture. vous voyez ce que je veux dire !

Vito : (les yeux ronds) Non pas du tout….

Y’a pas a dire, vivre avec un écrivain c’est passionnant.

2 commentaires sur “glouglouglou….”

  1. koh lanta dit :

    "vivre avec un ecrivain c’est passionnant", ccomment ca ? 🙂

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