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Je ne sais pas amis lecteurs si vous vous êtes déja posé les questions suivantes :

Si vous êtes blogueuse ou blogueur : pourquoi est-ce que je blogue ? quelle est ma légitimité à parler de tel ou tel sujet ? Et si vous êtes lectrice ou lecteur de blog : pourquoi je lis des blog set quel crédit je preste à celle ou celui qui écrit ?

Si ce n’est pas le cas, vous devriez.

pour beaucoup (la majorité); la pratique du blocage est un loisir, une activité annexe, une occasion d’exprimer sa pensé et ses réflexions. c’est aussi une pratique relationnelle une occasion de lancer des conversations épistolaires, de partager des informations, des savoir-faire, des préoccupations.

Mais si on analyse un peu plus loin, c’est aussi l’occasion de devenir un média, un vecteur de communication, un porteur d’opinion.

Personnellement, que ce soit comme blogueur ou comme professionnel de la communication, j’aime de temps en temps, prendre le temps de m’interroger sur le sens de cette activité, pourquoi je blogue, pourquoi les autres blogue s’il qu’est ce que ce que j’écris peut-il bien produire chez ceux qui me lisent…

Il y a quelques années, Yann m’avait fait rencontrer Olivier Tredan, qui à l’époque était étudiant qui préparait son mémoire de doctorat sur le thème des blogs. il avait, à cette occasion, rencontré de nombreux blogueurs, hébergeur de blogs, et autre personnage de la « Blogosphère » et justement son travail consistait à analyser les pratiques du blogage et les parcours des blogueurs.

J’avais trouvé ça passionnant.

Aujourd’hui, quelques années sont passées, et Olivier vient de sortir un livre avec Benjamin Ferron et, Nicolas Harvey dont le titre est : Des amateurs dans les médias Légitimités, autonomie, attachements

amateurs-vignette_1_.jpgje vous fais une copie de la quatrième de couv.

Les pratiques amateur, foisonnantes et hétéroclites, restent largement méconnues, en particulier dans le domaine des médias et du journalisme, alors qu’elles représentent bien souvent une part importante des activités culturelles et sociales. Les recompositions récentes de l’espace public médiatique ont fait émerger la figure du « journaliste amateur », tantôt perçu comme le fossoyeur du journalisme professionnel, tantôt célébré comme un agent de démocratisation de l’expression publique. »

Cette publication entend faire avancer les connaissances empiriques et la réflexion théorique sur ce « journalisme amateur » et les pratiques de diffusion des biens culturels ordinaires par les médias. Les relations entre espaces profanes et espaces professionnels, les médiations techniques et sociales des pratiques amateur, les conditions et les effets de leur inscription dans la durée, constituent autant de points d’entrée privilégiés sur le matériau empirique diversifié de l’ouvrage : les publications alternatives en Tchécoslovaquie, un réseau de médias libres à Mexico, les correspondant locaux d’un titre de presse quotidienne régionale en France, une entreprise de production de logiciels éducatifs en Grande-Bretagne, ou encore des blogs musicaux, de cinéma ou de bande dessinée

À rebours des discours normatifs dont le « journalisme amateur » est le plus souvent l’objet dans des débats publics récurrents, les analyses proposées ici s’appuient sur une étude sociologique fine des individus et des groupes considérés, ainsi que des données de cadrage pour articuler étroitement l’étude des relations entre champs professionnels et espaces amateur, d’une part, et entre les sujets et les objets de leurs passions politiques ou culturelles, d’autre part.

Je vous invite à aller découvrir ce bouquin sur le site de son éditeur ici

jd-scoumone-nicoise.jpg J'ai découvert l'univers littéraire de Jérôme Dumont grâce a la radio des auteurs d'Isabelle.

Dans ses 6 romans (dont le dernier vient de sortir) il met en scène un couple d’enquêteurs improbables. un Avocat (un peu casanier et niçois) et une entrepreneur High-tech au caractère bien trempé.

Chaque roman est un agréable rendez-vous ou l'on retrouve une galerie de personnages récurrents terriblement attachants, qui vont du copains de bar avec qui on aime prendre un expresso le matin (avec un verre d’eau l'expresso, toujours), au truand Corse au grand cœur, en passant par le collègue avocat truculent, le tout émaillé de quelques malhonnêtes aux motivations troubles et de victimes plus ou moins innocentes.

Bref, on est face a une bonne série de petit polars qui se payent le luxe de nous apprendre plein de chose, sur le flicages sur les réseau sociaux, sur la bioéthique, la culture amérindienne et accessoirement la gastronomie des pays francophones, ce qui ne gâche rien...

Chaque volume se lit comme un rien et nous laisse sur la rétine une envie d'y revenir.

Je ne voudrais pas vous donner l'impression d'en faire trop, mais, avec le temps moche qui s'annonce pour les semaines à venir, j'aurais tendance à vous proposer de vous caler sur un canapé au chaud avec la prose du sieur Dumont dans une main et un expresso (avec un verre d'eau l'expresso) dans l'autre.

Si en essayant de suivre mon conseil vous vous retrouvez en manque de mains, je vous invite à vous en faire greffer une de plus, çà en vaut le peine.

Si en suivant mon conseil vous veniez à devenir adict de rosseti et MacLane je vous dirais : Bienvenue au club 😉

après, comme d'hab, je dis çà, je dis rien

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Connaissez vous Thomas Fiera ?

77b3e-modesty-blaise_01.jpgNon, et bien c'est un enquêteur (ancien spécialiste du comportement animal) qui sévi dans la région parisienne, et le héros de Mourir en Aout un polar paru il y a quelques semaines chez Numeriklivres (Iboux et princesse101 en avaient parlé sur leurs blogs respectifs)

Outre le fait qu'il est doué d'un fort mauvais caractère, et flanqué d'un auteur (qui a tout aussi mauvais caractère que lui) Thomas Fierra fait parti de ces (trop rare) héros de roman qui possèdent un blog qui prolonge ses activités romanesques.

Et cet été, depuis le 31 juillet il vous propose de le suivre dans «Harcèlement» un roman feuilleton au quotidien ou ce consultant d'un genre nouveau se frotte (une fois de plus) au monde de l'entreprise.

Un rendez-vous quotidien a ne pas manquer, qui (je n'en doute pas) vous donnera envie d'en savoir plus et de découvrir le livre sur votre liseuse votre tablette ou votre portable.

bonne lecture

Mais comme toujours, je dis ça, je dis rien

...Mais ce serait dommage de rater çà

...à si, j'ai dis un truc en fait

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Lechuchoteur -Donato Carrisi

  • Si tu ne doit prendre qu'un roman avec toi cet été,
  • si tu n'as pas encore fait ton choix,
  • et si mon avis t’intéresse.

Çà fait beaucoup de «si» je te conseille de lire Le chuchoteur de de Donato Carrisi.

Enfin si tu ne l'as pas déjà lu, il était sorti l'été dernier (mais il vient de ressortir en poche et en MP3).

Ça fait vraiment beaucoup de «si».

C'est l'histoire d’enquêteurs qui cherchent à retrouver un tueur qui semble ce jouer d'eux.

Oui je sais çà a tout d'un polar Américain, Mais c'est écrit par un auteur Italien.

Et ça change tout : tu as toute l'intensité du polar US et toute la fluidité, la subtilité et la puissance des auteurs italiens.

Bref, si tu ne dois apporter qu'un bouquin sous ton parasol parapluie, prend celui là.

Après tu n'es pas obligé de me faire confiance.

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Mars-wikipedia.jpg

Il y a des sujet sur lesquels mon avis a l'air d''intéresser du monde. ce week-end, le traqueur stellaire a lancé une chaine a destination des blog «non -SF» . il m'y a taggué, ainsi que Homer, mtislav, Olympe, Dada, Éric, le coucou, El Camino, isabelleCui cui fit l’oiseau, Alter Oueb, Disparitus et Nicolas, qui pour sa part a souhaité en remettre une couche en me rajoutant à sa liste en plus de Nicolas (l'autre),  Noldenol ,le Captain et... Disparitus, (dont l'avis semble être aussi beaucoup attendu ;o)).

Ce que souhaite savoir le traqueur stellaire, c'est quel est mon bouquin de science fiction favori.

Il n'est pas rare qu'on me pose cette question à laquelle je répond invariablement : Les chroniques martiennes de Ray Bradbury.

je devais avoir 11 ans la première fois que j'ai lu ce bouquin et à l'époque j'avais cru comprendre qu'il parlait de la colonisation de mars par des humains à l'aube d'une guerre qui allait détruire la terre.

J'ai du depuis relire ce recueil de nouvelles plusieurs dizaines de fois et j'y trouve à chaque fois de nouveaux sujets de réflexion et de profonds moments d'émerveillement.

parce que les chronique martienne n'est pas un bouquin de sf sur la conquête de mars, les chronique martienne c'est un recueil de portraits de martiens passés et à venir qui parle de sujets aussi différents, que le choc des civilisations, l'amour, a révolte, le racisme, la préservation de l’environnement, la colère, l'espoir, la bêtise humaine et la jalousie, la nostalgie, l'insignifiance de l'homme face à la société,l'art, l'imagination, la paix, la guerre,  l’égoïsme et la générosité...

les chroniques martienne n'est pas un roman science fiction. c'est un miroir de notre société projeté à quelque dizaines (ou centaines) de millions de kilomètres de la terre.

A moins que, la science fiction ne soit toujours qu'une manière de se projeter pour voir comment peut évoluer notre société ?

en fait la phrase précédente n'est pas une question, mais une affirmation, la SF est toujours un moyens de regarder comment va notre monde en choisissant de mettre le focus sur telle ou tel fonction ou dysfonctionnement de la société.

C'est pour ça qu'en dehors des chroniques martiennes (qui est indéniablement le plus beau roman de ma bibliothèque tous styles littéraires confondus), j'aurais aussi pu te parler d'autres bouquins, comme le  monde des non-A, le docteur Ader, 1984, la trilogie (en 5 volumes) du routard galactique, je suis une légende (qui est largement meilleurs que les films qui en on été tirés), ou encore le fléau...

je te met pas de lien sur les bouquin, Google ou un bon libraire sauront te les trouver.

Finalement je lis pas mal de SF et de fantastique

parfois même à haute voix.

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