Je ne blogue pas sur l’actualité

Il y a des jours ou je suis content de ne pas bloguer sur l’actualité ou sur la politique. En effet si c’était le cas, Je me sentirai sans doute obligé de faire des billets :

• Où je réagirai sur le cumul des retraites parlementaires des ministre avec leur salaires à l’heure ou on demande au salariés de travailler plus pour avoir une vrai retraite.
• Où je m’offusquerai des concessions qu’on demande au gens de faire sous prétexte d’une crise prévue de longue date et d’une dette publique astronomique dont on sait qu’elle existe depuis des années.
• Où je râlerai comme c’est pas permis quand je vois les services public disparaître, et les classes de mes enfants se surcharger.
• Où je me révolterai quand je vois des citoyens exprimant leur indignation avec véhémence se faire trainer devant les tribunaux
• Où je m’étonnerai que dans un pays subissant une crise humaine, économique et sociale sans précédent les journaliste arrivent affaires leur unes et leur éditoriaux sur des type grossiers qui courent (enfin pas trop) derrière un ballon, en s’empressant d’oublier d’alerter sur les sujets graves.
• Où je m’inquiéterai de voir monter le racisme au pays des droits de l’homme
• Ou je m’interrogerai cyniquement sur ce que sont devenu les valeurs de liberté de fraternité et d’égalité qui ne sont plus une réalité sociétales mais un mantra que se répètent comme une promesse les naïfs qui veule encore y croire.

Ah oui ! Si j’étais un blogueur qui cause d’actualité et de politique, j’aurais beaucoup à écrire, beaucoup a dire, beaucoup à alerter beaucoup à appeler à la lutte.

Heureusement je ne le suis pas, ça a l’immense avantage de me permettre d’être simplement triste et pas entièrement désespéré.

Par contre j’admire le travail de mes petits camardes qui chaque jour décortiquent, commentent, réagissent, se révoltent ou expliquent l’information.

Ça me permet de parler de sujets légers sans trop culpabiliser de ne pas t’appeler à la révolte ami lecteur …

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