la mort d’un clown
Je crois me souvenir que c’était à quelques jours d’un Noël du début des années 80 qu’est entré chez mes parents le premier magnétoscope familial. Si je suis infoutu de me rappeler l’année, je me souviens par contre très bien du premier film que nous avons vu : « Y a t’il un pilote dans l’Avion »
Je ne pense pas que c’était un choix délibéré, sans doute était-ce l’un des rares films qui restait au petit vidéoclub du CE de la boite de mon père.
Je me rappelle juste que ce jour-là j’ai compris deux choses :
- Qu’il n’y a rien de rationnel dans ce qui fait un film culte.
- Et que c’est plutôt la somme des raisons irrationnelle (tendant jusqu’à l’absurde) qui rend un film incroyablement populaire et culte.
Hier, Walter parlait dans le Walter Weekly Show 55 de la classe américaine, un autre grand moment d’absurde décalé. Hier aussi, Leslie Nielsen décédait.
Et ça m’attriste, car il était l’un des héros du premier film culte. De ma vidéothèque.
Je ne sais pas si on a perdu un grand comédien, je sais par contre qu’on a perdu un grand bouffon, et j’espère que d’autres sauront nous faire rire autant.
On va en avoir besoin
Photo : Jerry Angelica – Leslie Nielsen in October 2008 – Creative Commons Attribution Share-Alike
3 commentaires sur “la mort d’un clown”
+1 comme ils disent sur les forum
Hier je me faisais la reflexion que quand on était jeunes (=avant les magnetoscopes) pour voir un film il fallait aller au cinéma
C’est bien le 21ieme siecle, tu peux même revoir des films sur You Tube 🙂
S’il arrivait à faire rire autant de monde (dont moi) c’est que quelque part il avait du talent.
@Mao : oui tu à raison, la semaine dernière j’I regardé ET avec MM2P et Miss Zyeux Jaunes, je ne l’avais pas revu depuis sa sortie en salle, eux, il l’ont regardé deux fois dans le week-end. on vie un siècle formidable pour l’accès à la culture.
@Elcamino : je n’ai pas dis qu’il n’avais pas de talent, j’ai juste dis que ça me semblait grillé pour l’Oscar pour l’ensemble de sa carrière. après quand je dis bouffon, c’est à la fois respectueux et affectueux. Les bouffons on bien plus souvent l’attention des rois que le ministres ;o)