Notre Europe ?
C’était en 1990.
Nous étions avec quelques copains, et nous avions eu notre première «vraie» discussion politique. la chute du mur quelques semaines plus tôt, les images de ces familles qui se retrouvaient après des dizaines années de séparation. les embrassades, les Trabants dans Berlin, et les concerts de violoncelle…
Le monde avait changé, et nous avec
Nous ne serions plus jamais pareil, nous serions Européens
Si un pays coupé en deux pendant des années par un mur pouvait en une nuit se réunir. si des brèches s’ouvraient dans les barbelés si on pouvait imaginer que de icônes du rock puisse devenir ministre, c’était un signe. nous bâtirions l’Europe.
Pas celle de nos grand pères construite sur la peur, l’acier et le charbon. pas celle de nos père qui parlait d’économie.
Non une Europe nouvelle, ou les murs ne serviraient a rien, qui s’étendrait de Brest à Brest, L’Europe des européens…
Nous serions Européens.
Bon
Et puis le temps a passé. et finalement l’Europe des Européens se construit (trop) doucement. oui, il y a une monnaie unique, oui, il y a banque centrale, oui la commission Européenne tire les oreilles des mauvais élèves de l’économie en les rattrapant pour éviter qu’ils tombent.
Mais la on parle d’argent, de structure, pas d’humains.
L’Europe agit
Mais elle manque d’âme
Tout cela reste très économique ; Fâce a ces grosses macines administratives, un grec ou un espagnol qui subit de plein fouet un plan de rigueur ne se sent pas européen, il se sent victime de l’Europe.
Et depuis quelques mois on entend ça et là des voix qui s’élèvent chez certains politique partout sur le continents qui veulent revenir a des choses plus simple, moins grandes. l’extrême droite nationaliste siège au parlement en Grèce. les politiciens flamands ressortent leur idée de scission de la Belgique, en catalogne les séparatiste se font entendre. et en Écosse, certains ce demande s’il ne serait pas bon de quitter le royaume-uni.
Et l’Europe ?
Nous voulions être Européen, mais peut être cela nous semblait il si naturel que nous n’avons rien fait pour construire notre identité commune.
après, je dis çà, je dis rien
il y a encore du boulot