COP16 : biodiversité et pole dance
Je découvre que la COP16 sur la biodiversité qui vient de se tenir à Cali en Colombie a été un événement très suivi. En effet, 23 000 personnes se sont pressées pour participer à l’événement là où ne pensaient n’en attirer que 15 000.
Je trouve ça plutôt bien cet intérêt pour la préservation du vivant. Mais je m’interroge quand même un peu. Si j’en crois un dossier de l’office français de la biodiversité (OFB) parmi les menaces sur la biodiversité se trouve la pollution et en particulier le dégagement de CO2 par l’activité humaine. Une étude publiée en 2020 dans la revue Atmospheric environment annonce que le transport aérien représenterait de 2% à 6% de cette pollution. Donc ces 23 000 personnes, pour aller à Cali, elles ont fait comment ? elles ont pris un vélo ?
Dans quelques années, On sera vieux et gâteux et qu’il faudra qu’on explique à nos petits enfants pourquoi ils pataugent dans l’eau à longueur de temps dans des bottes en caoutchouc, ça nous fera de chouettes histoire à raconter.
— Tu sais, quand j’étais jeune, on prenait l’avion pour sauver le climat…
— Qu’est-ce qui dit papi ?
— T’inquiète Timothée, le vieux a les fils qui se touchent.
Oui, je sais, ce n’est pas beau de se moquer, mais avoue que c’est tentant. Je médis et c’est mal, mais peut-être que si je fais des blagues de merde, c’est pour cacher mon angoisse climatique. Et il y a quand même de quoi quand le « Rapport Planète Vivante » du WWF t’apprends en préambule que nous avons cinq ans pour agir et que tu vois que ce qui mobilise nos gouvernants en ce moment, c’est de faire le show pour les fachos, et bien oui, je l’avoue, je flippe.
Bon, il y a quand même UNE info qui m’a fait sourire avec cette COP : Le problème quand tu reçois 23 000 personnes au lieu de 15 000 c’est que tu n’avais pas prévu de quoi loger tout le monde. Et que pour héberger tout ces honorables délégués, la municipalité de Cali a dû réquisitionner des Love Motels. Si j’en crois l’article les délégués qui ont utilisé ces chambres étaient ravis de l’expérience,
Bref, comme il est encore un peu tôt pour faire un Bilan de la COP16, on se dira qu’au moins certains de ses participants ont pu s’initier aux barres de pôle dance et aux miroirs au plafond.
Ça leur ferra des souvenirs à partager avec leurs petits enfants…
Quoique faire du pole dance avec des bottes en caoutchouc ça doit être un peu casse-gueule.
Après. Je dis ça, je dis rien.
Photo de naopolewear nadege