en relisant les chroniques martiennes
Il y a des sujet sur lesquels mon avis a l’air d”intéresser du monde. ce week-end, le traqueur stellaire a lancé une chaine a destination des blog «non -SF» . il m’y a taggué, ainsi que Homer, mtislav, Olympe, Dada, Éric, le coucou, El Camino, isabelle, Cui cui fit l’oiseau, Alter Oueb, Disparitus et Nicolas, qui pour sa part a souhaité en remettre une couche en me rajoutant à sa liste en plus de Nicolas (l’autre), Noldenol ,le Captain et… Disparitus, (dont l’avis semble être aussi beaucoup attendu ;o)).
Ce que souhaite savoir le traqueur stellaire, c’est quel est mon bouquin de science fiction favori.
Il n’est pas rare qu’on me pose cette question à laquelle je répond invariablement : Les chroniques martiennes de Ray Bradbury.
je devais avoir 11 ans la première fois que j’ai lu ce bouquin et à l’époque j’avais cru comprendre qu’il parlait de la colonisation de mars par des humains à l’aube d’une guerre qui allait détruire la terre.
J’ai du depuis relire ce recueil de nouvelles plusieurs dizaines de fois et j’y trouve à chaque fois de nouveaux sujets de réflexion et de profonds moments d’émerveillement.
parce que les chronique martienne n’est pas un bouquin de sf sur la conquête de mars, les chronique martienne c’est un recueil de portraits de martiens passés et à venir qui parle de sujets aussi différents, que le choc des civilisations, l’amour, a révolte, le racisme, la préservation de l’environnement, la colère, l’espoir, la bêtise humaine et la jalousie, la nostalgie, l’insignifiance de l’homme face à la société,l’art, l’imagination, la paix, la guerre, l’égoïsme et la générosité…
les chroniques martienne n’est pas un roman science fiction. c’est un miroir de notre société projeté à quelque dizaines (ou centaines) de millions de kilomètres de la terre.
A moins que, la science fiction ne soit toujours qu’une manière de se projeter pour voir comment peut évoluer notre société ?
en fait la phrase précédente n’est pas une question, mais une affirmation, la SF est toujours un moyens de regarder comment va notre monde en choisissant de mettre le focus sur telle ou tel fonction ou dysfonctionnement de la société.
C’est pour ça qu’en dehors des chroniques martiennes (qui est indéniablement le plus beau roman de ma bibliothèque tous styles littéraires confondus), j’aurais aussi pu te parler d’autres bouquins, comme le monde des non-A, le docteur Ader, 1984, la trilogie (en 5 volumes) du routard galactique, je suis une légende (qui est largement meilleurs que les films qui en on été tirés), ou encore le fléau…
je te met pas de lien sur les bouquin, Google ou un bon libraire sauront te les trouver.
Finalement je lis pas mal de SF et de fantastique
parfois même à haute voix.
3 thoughts on “en relisant les chroniques martiennes”
Un grand classique des bibliothèques, je suis d’accord avec toi. Par contre les Van Vogt j’ai un peu de mal.
Un très bon choix, merci pour ta participation 🙂
@El Camino : La traduction du monde des Non A par boris vian est une œuvre a elle seule, un peu comme la traduction de H2g2 par Jean bonefoy, le traducteur est souvent un traitre, mais parfois il a un talent fou.
@Guillaume : c’était une très bonne question, je te remercie de me l’avoir posée ;o)