Revue de stress

Le dernier des imbéciles

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Voici une semaine, amis lecteurs que les vacances sont finies, et que pour la plus part vous avez repris la route du boulot, de l’école, ou de l’agence pour l’emploi. bref, en une semaine, vous avez pu devant la machine à café ou devant le portail de l’école épuiser tous les sujets de conversations de saison : vous avez parlé de votre lieu de villégiature, du temps (pourri), du prix des fournitures scolaire, de la masse de travail qui s’est accumulée sur votre bureau pendant votre absence, du chef du service compta (toujours autant con), de la nouvelle standardiste (avec sa nouvelle jupe de pétasse), du père du petit Archibald (une tête de brute, comme son fils), Bref, vous voilà a court de sujets, et vous risquez bientôt d’être obligés de vous creuser la cervelle avant de parler, et dieu sait alors ce que vous risquez de dire, peut être quelque chose de profond et d’intelligent…

Et c’est là qu’une fois de plus la revue de stress vous sauve de la catastrophe (c’est vrai si on vous laissai dire des choses intelligente, ou irions nous). n’avez vous jamais entendu (ou prononcé) cette expression : «Je suis le dernier des Imbéciles !», quelle prétention!

Apprenez, amis lecteur que le titre de dernier des imbéciles n’est pas rien, et qu’avant de l’utiliser à la légère, il serait peut être souhaitable de chercher à savoir, s’il n’existe pas effectivement une personne qui mérite (ou a mérité pour l’ensemble de son oeuvre) ce titre ?

Allors j’ai cherché, et je crois avoir trouvé un type qui parmi les imbéciles et parmi les derniers mérite la palme et j’ai envie de vous proposer de découvrir le fruit de mes recherche, au mieux vous vous extasirez sur ma culture sans borme (et mes proéminentes chevilles)au pire, ça vous donnera un sujet à aborder devant la machine à café ou devant le portail de l’école :

Imaginez Lubang , aux Philippines, nous sommes en 1945, et des soldats japonais stationnent sur cette la charmante petite ile, leur objectif, échapper aux américains, qui sont maitres de l’archipel, et mener des des actions de guerilla.

Au moment de la capitulation, l’empire japonais, rappelle ses troupes partout dans le pacifique, mais il n’est pas simple de joindre tout le monde, instantanément, et les militaires, basés à Lubang, restent sur leur positions. peu après, les américains débarquent, la tous les soldats de l’empire du soleil levant sont alors tués(ou emprisonnés) Tous, ou presque, 4 valeureux guerriers, s’échappent, se cachent, et décident de continuer le combat jusqu’à ce qu’on les rappelle. C’est vrai quoi,leur commandant, le major Taniguchi leur avait dit de tenir la position, alors en attendant son retour, il la tiennent…

Et il vont la tenir un moment : Le premier de ces brave crétins se rend finalement au américains… mais nous sommes quand même en 1950. Les trois autres continuent, ils se cachent dans la forêt, mangent des bananes bouillies, des noix de coco, et du riz sauvage, et surtout ; gardent la position.

d’ailleurs, a chaque fois qu’il croise un type, qui s’étonne de les voir armés, et qui leurs explique que la guerre est finie : ils le tuent. C’est vrai quoi on va quand même pas se laisser démoraliser par des types qui essayent de nous faire croire que la guerre est finie, si la guerre était finie, et s’il fallait arrêter de tenir la position, le major Taniguchi leur aurait dit, alors en attendant, ils continuent la mission. et au fil du temps, se sont quand même une trentaine de philippins qui trépassent d’avoir voulu convaincre de la fin du conflit.

Hiro OnodaLe temps passe deux des gugusses se font tuer, l’un en 1954, le second en 1972 il ne reste plus alors qu’un des imbéciles : Hiro Onoda. cette même année, il rencontre un étudiant japonais(que par hasard il ne descend pas). Il lui explique qu’il ne peut croire que la guerre soit fini, car si c’était le cas, il aurait été prévenu par le major Taniguchi. Son jeune compatriote retrouve allors Taniguchi devenu libraire (après son retour au Japon en 46). Celui-ci accepte de revenir à Lubang pour expliquer à Onoda qu’il serai gentil d’arrêter ses connerie, et que bon s’il pouvait avoir l’extrême obligeance de capituler se serait bien…

Et voila comment plus de 25 ans après ses petit camarades, Hiro Onoda accepta d’arrêter de tenir sa position et quitta le service actif pour retourner à la vie civile.

vous pensez pas qu’avec une telle constance à garder sa position et a tuer des philippins (qui n’y était pour rien) on mérite le titre ?

avouez qu’il y a de quoi passer pour un puits de science devant la machine à café, enfin si vous en voulez un peu plus sur le héros du jour, allez wikipédier par là

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