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Il y a bientôt une quinzaine d'années je m'étais mis en quête d'un système de publication pour ce blog. J'avais un temps hésité entre WordPress et Dotclear pour finalement faire le choix de dotclear.

Si tu te demande pourquoi, je te dirais que j'avais trouvé dotclear plus simple et plus clair dans son interface, qu’en plus il était en français et que le code était bien plus propre.

C'est toujours aussi vrai

Tu vas me poser une question, je le sais : «si dotclear est tellement mieux pourquoi passer à WordPress ?»

C'est tout simple. Depuis 15 ans les outils de publication web ont beaucoup évolués. Ce que wordpress n'a pas en simplicité, il le compense par son énorme communauté d'utilisateurs, son nombre affolant d'outils et de plugins qui lui on permis en 15 ans de devenir la principale plateforme de publication pour le web.

Et çà a changé mon quotidien, parce que de plus en plus je suis amené dans le cadre professionnel à travailler avec des sites qui tournent sous wordpress et en parallèle, je me fais de plus en plus rare ici. Je suis donc moins attentif aux nouveautés et évolutions de dotclear. C'est donc plus par raison que par envie que je fais migrer mon site.

Au fait juste histoire que ce ne soit pas qu'un article de geek en plus essaye de le lire un peu comme une parabole.

Bien souvent quand on décide de migrer, ce n'est pas par envie.

C'est par nécessité.

Toi je sais pas, mais moi c'est le genre de réflexion qui me donne envie d'ouvrir des ports et des portes.

Après il y a un truc qui ne change pas : je dis çà, je dis rien

Il y a des mots qui nous font rêver. Ou, du moins s’ils ne font pas rêver qui nous projettent dans une sorte d’imaginaire collectif.

Prends par exemple le mot « start-up » quand tu l’entends, tu penses à toutes ces boites qui se sont montées dans un garage ou sur une table de cuisine et à leur réussite. Du moins à la réussite de leurs fondateurs. Parce que c’est ce qu’on médiatise beaucoup.

Alors quand tu entends un candidat à la présidentielle qui te dit :

« Une start-up nation est une nation où chacun peut se dire qu’il pourra créer une start-up. Je veux que la France en soit une »,

ben tu te dis que oui, c’est le sommet de la coolitude

Parce que dans ta tête, une start-up c’est une boite qui part de rien pour devenir un projet incroyable.

Ce qui est ballot, c’est que ce faisant tu fais abstraction du « coté sombre » de l’esprit start up

  • par exemple tu fais complètement abstraction de toutes les start-ups qui se sont lamentablement plantées.
  • Tu fais complètement abstraction des salariés de ces boites qui se sont lamentablement plantées.
  • Tu fais aussi abstraction de ses boites qui quand elles se présentent te disent qu’elles sont des start-up, et, qui quand tu regardes leur organigramme de plus près, n’ont pour « employés » que ses stagiaires avec un statut on ne peut plus précaire. Tu n’y crois pas, vas jeter un œil sur la page Facebook de génération précaire, c’est édifiant.

En fait une start-up, si c’est loin d’être une histoire de réussite, c’est souvent une histoire de management par le stress.

Le management par le stress c’est cette manière complètement dingue et indécente de gestion du personnel qui vise à pousser les employés à fournir constamment le meilleur d’eux-mêmes en les mettant en concurrence, en valorisant la réussite, en dénigrant L’échec, et en donnant au salarié la pleine et entière responsabilité de l’échec du groupe.

Le management par le stress c’est dire : si tu n’arrives pas à faire ce qu’un autre a réussit, tu es nul.

Ce qui pourrait être amusant, si ce n’était pathétique, avec cette méthode, c’est que pour le pseudo manager qui utilise cette méthode, il suffit qu’un seul de ses subordonnés réussisse à tenir un objectif inatteignable pour que l’incapacité des autres soit inacceptable.

Dit comme çà c’est monstrueux, n’est-ce pas.

keepcalm.jpg

Alors faisons un saut d’un peu plus d’un an en arrière.

Quand on nous a promis un start-up nation, on nous a bien parlé des « premiers de cordées » qui créeraient leur « start-up » pas de ceux qui seraient derrière.

Et, tu diras sans doute que je suis cynique, mais si je fais une relecture de la dernière année dans la La start-up nation, j’ai un peu l’impression que ce qu’on y met en avant c’est plus le management par le stress que la « succes-story ».

Quand on vois ces lycéens qu’on envoie passer leur bac alors qu’on vient de leur dire que Parcoursup n’a rien à leur proposer.

  • Quand on explique à des retraités qu’il doivent payer plus parce qu’ils on déjà bien trop reçu
  • Quand on prend chaque mois 5 euros aux plus pauvres sur leurs prestations sociales tout en rendant u « trop perçu » aux plus riches
  • Quand on ramène un mouvement de grève des cheminots à une simple revendication salariale, alors que dans leurs revendications il y a aussi une volontés de défendre le service public.
  • Quand on traîne devant les tribunaux des personnes qui ne font preuve que d’humanité.

Je te laisse compléter la liste je suis sur que tu en trouveras d’autres,

Bref quand on incite l’ensemble de sa population à prendre individuellement la responsabilité de sa situation du pays.

On ne garde de l’esprit start-up que le mauvais management des ressources humaines en faisant fi de tout le reste.

On demande toujours plus sans jamais reconnaître les effort on humilie les plus fragiles pour voir jusqu’où peut aller leur capacité d’acceptation, de renoncement.

Mais tu vas me dire que je suis une langue de vipère.

d’un autre côté tu me connais.

Je dis ça, je dis rien.

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Avec 3 224 600 de chômeurs, il est sur que celles et ceux qui souhaitent résoudre le problème de l'emploi ne vont pas manquer de boulot...

Ça fait des années que le chômage augmente, tant et si bien que quand on entend 3 224 600 on n'y fait même plus attention (on espère juste qu'on ne les rejoindra pas), c'est beaucoup (beaucoup trop même) mais on ne se le représente pas.

Enfin jusqu’à aujourd'hui.

Martin Vidberg (le dessinateur du Blog l'Actu en patates) vient de produire un dessin avec 3 224 600 patates (une par chômeur), c'est à voir sur son blog et ça permet de se rendre compte de l’ampleur du phénomène.

Impressionnant, et inquiétant

patates.gif

Le dessin est ici

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Il y a quelques jours le web était en émois, Google ferme son service google reader en juillet. Il y a ceux qui pleurent et d'autres plus pragmatiques qui cherchent des alternatives comme feedly ou des solutions libres.

On comprend enfin ce matin pourquoi Google stoppe son service : La firme californienne développe des outils de recherches innovants qui nécessitent un redéploiement de ses ressources.

Après Google Goggles, qui met la recherche dans votre poche, Google lance un nouveau service révolutionnaire, la recherche olfactive avec Google Nose

Google_Nose_BeTA.jpg

Bon arrêtez de fantasmer, on est le premier avril c'est une news qui sent le poisson

après, je dis ça, je dis rien 😉

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Ce matin en allant prendre le pain, j'ai croisé la une du journal local. Une info sort en gros : «Il tombe à l'eau et il se noie».

Hier un type est tombé dans la rivière qui traverse la ville, et on l'a retrouvé quelques heures plus tard a quelque centaine de mètres, Mort.

C'est triste, mais d'un autre coté j'imagine mal que si le type n'était pas tombé à l'eau (et ne s'était pas noyé) il n'aurait sans doute pas fais la une du canard local.

Et puis j'ai beau me creuser la tête, je ne pense pas que je journal n'ai jamais fait de une avec une nouvelle de ce type.

Ni un autre journal local ailleurs,

Ni la presse nationale.

On ne voit jamais de une avec «Une boîte fonctionne, bien aucun salarié licencié», «Pas de bombardement dans un pays en paix, aucun mort a déplorer» , «Aucun Tsunami sur les côtes bretonnes aujourd'hui».

C'est sans doute pas vendeur

J'ai un peu peur qu'en temps que consommateur d'actu on en veut un peu pour notre argent, une bonne catastrophe a laquelle nous avons échappé nous rend sans doute plus apte a supporter les petits tracas du quotidien.

Bref

J’avais quand même une nouvelle mignonne a partager. quand j'étais petit il y avait à la maison un livre un peu hippy qui trainait dans la bibliothèque. Ça s'appelait «Savoir revivre», une Encyclopédie du quotidien pour les apprentis baba. Je me rappelle de ce bouquin parce qu'il me donnait l'impression, qu'on pouvait, si on voulait vivre différemment...

Que veux tu je suis un enfant des seventies 🙂


Son of the 70's - Jammin' - Perou par smoothmusique

Bref, la bonne nouvelle c'est que le bouquin viens d'être réédité, et qu'en plus il est consultable gratuitement sur le web la http://savoir-revivre.coerrance.org/

Peace and love amis lecteur, bienvenue dans un monde ou l'actualité suit le rythme des saisons.

Après je dis ça, je dis rien 🙂 savoirrevivre2.png