Çà sent la Moule

Depuis quelque années, les gourou du goût, les mamamouchis du marketing et les ayatollahs de la pubs s’unissent pour éduquer le consommateur qui est en nous a développer les capacités de ses papilles gustatives atrophiée.

Pour mener a bien cette croisade en faveur de l’éducation gustative des masse, on voit sur chaque produit de consommation (plus ou moins) courante des indications descriptives relative a son goût.

Ainsi, à l’occasion des nombreux repas et apéritifs qui ont constellé ces dernières semaines, j’ai pu faire des découverte intéressantes.

J’ai bu du champagne « au saveurs d’agrumes teintées de vanille« , un Bordeaux Boisé, un cote de Provence jeune « Mellant les goût des fruits rouges et de la Banane.« 

Par contre, j’ai mangé des huitres dont on a ma dit qu’elle avait un petit goût de noisette, avec un pain au céréale, à la douce saveur de noisettes, couvert d’un beurre doux (et oui je ne suis pas encore passé au beurre salé) avec une note de noisette, et j’ai fini mon repas par une tranchoulliette de reblochon (au délicat goût de noisette) accompagner d’une salade de mesclun ou pointé un gout de (je vous laisse deviner…)

Donc, s’y j’en crois les service marketing des différentes entreprises agroalimentaires, coopératives et autres mareyeurs qui ont approvisionné ma table pour les fêtes, tout ce que j’ai mangé ces derniers jours avait un gout de noisettes, en ces temps de floraison des livret A dans toutes les banques, j’ai un peu l’impression qu’on me prend pour un écureuil.

Maintenant, penchons nous un instant sur la difficile tache du gars qui va devoir écrire une petite notice pour promouvoir le gôut unique et envoutant de la noisette, que peut il dire le brave homme, que ses noisettes, ont un goût de noisettes ? ça fait couillon, d’un autre coté il ne vas quand même pas nous faire croire qu’elle ont le goût d’une huitre, d’une plaquette de beurre, ou d’un reblochon…

D’ici qu’il nous dise que ces noisette sente la moule ; la poésie fout le camp ma pauvre dame…