De la philosophie appliquée aux geeks
”Comme j’écris rarement en ce moment, je me suis dit que j’allai écrire un article un peu plus profond, sérieux, ou inutile, à vous de choisir parmi ces 3 propositions. ” L’approche du bac de philo (et oui c’est en juin amis bachelier) et la déliquescence (as-tu vu l’utilisation d’un vocabulaire riche) des valeurs humanistes m’incitent à vous proposer amis lecteurs une réflexion sur le plus grand clivage de la philosophie humaniste : je parle bien sur (mais vous l’aurez compris) de l’opposition profonde entre la condition humaine telle que vue par Rousseau, et Voltaire.
En effet, Rousseau et voltaire ne sont pas que les héros d’un monument de la chanson française mais aussi deux des plus grands philosophes du siècle des lumières (ceci est un avis partial a déconseiller au futur bachelier dans sa copie).
On dit généralement que Rousseau fut un optimiste triste qu’on l’oppose à Voltaire qui pour sa part aurait été un pessimiste gai.
Cela ne signifie aucunement que le premier eut été fan de Roger Gicquel et le second de Priscilla folle du désert (quoi que). Pratiquement cela signifie que chacun d’entre eux a une vision de l’humanité qui régie l’ensemble de sa pensée.
Ainsi, Rousseau pense que l’homme et foncièrement bon (youpy youpy) et que c’est la société qui le rend mauvais (bouh la méchante) ainsi, l’homme libéré de la société appelé aussi l’homme naturel redeviendrait bon et gentil (back to the trees)
Pour sa part Voltaire est persuadé que l’homme est foncièrement mauvais et que globalement il fait tout son possible pour se nuire à lui même (et a ses petits camarades).
Si on adapte ce clivage au cybermonde du XXIème sciècle :
Rousseau serait exactement le type de mec a venir casser les Coui... pieds au tous ses contacts Facebook pour leur envoyer des oeufs magiques et des cadeaux virtuels, à faire suivre des chaines de messages proposant bonheur et prospérité, a avoir une blogroll de 20 pieds de longs ou l’on retrouve pelle-mêle tous les blogs ou il a daigné une fois poser les yeux. … Bref si Rousseau etait un Geek se serait un gentil pénible, voir un Kikoulol horripilant ( note l’écriture ambitieuse mariant vocabulaire soutenu et néologisme de Djeunz ).
Voltaire pour sa part aurait je pense décidé de fermer son blog depuis un bon moment et passerai la plus part de son temps sur Ground Zero le nouveau Mashup de Google Maps qui te permet de voir les effets d’une bombe atomique qui tomberai dans ton jardin.
Enfin quand on voit que ce travail de vulgarisation philosophique nous a fait arriver à un lien pareil, je me dis qu’il vaut peut être mieux que je prévienne tous les futurs bacheliers que je me décharge de toute responsabilité quand à leur probable échec au Bac de philo suite à la lecture de ce post.
2 commentaires sur “De la philosophie appliquée aux geeks”
Ça faisait longtemps que je ne m’étais poilé à lire un post…
Suffisamment en tout cas pour que je le mentionne
🙂
Merci, Pour ma part, j’ai compatis a tes (més)aventures aéroportuaires