Revue de stress

Le chausson d’aujourd’hui est la botte de demain.

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Lors de la sortie de son livre en aout dernier , Marie NDiaye a accordé une interview aux Inrock.

Au cors de cette interview, on l’interroge sur la France de Sarkosy. (la je cite je n’ai pas envie de faire dit n’importe quoi a l’auteur et au journalistes :

Vous sentez-vous bien dans la France de Sarkozy ?

Je trouve cette France-là monstrueuse. Le fait que nous (avec son compagnon, l’écrivain Jean-Yves Cendrey, et leurs trois enfants – ndlr) ayons choisi de vivre à Berlin depuis deux ans est loin d’être étranger à ça. Nous sommes partis juste après les élections, en grande partie à cause de Sarkozy, même si j’ai bien conscience que dire ça peut paraître snob. Je trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité… Besson, Hortefeux, tous ces gens-là, je les trouve monstrueux. Je me souviens d’une phrase de Marguerite Duras, qui est au fond un peu bête, mais que j’aime même si je ne la reprendrais pas à mon compte, elle avait dit : “La droite, c’est la mort.” Pour moi, ces gens-là, ils représentent une forme de mort, d’abêtissement de la réflexion, un refus d’une différence possible. Et même si Angela Merkel est une femme de droite, elle n’a rien à voir avec la droite de Sarkozy : elle a une morale que la droite française n’a plus. (…)

Cette déclaration exprime le point de vue, une expression de Marie NDiaye sa pensée personnelle, et exprime tout a fait la notion de libertée de pensée de conscience et de religion définie dean le préambule de l’article 10 de la Charte des Droits Fondamentaux de l’Union européenne :

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.

Et bien en début de semaine, Monsieur Eric Raoult, député UMP de Seine-Saint-Denis a eau la bonne idée de réagir à cette interview en faisant savoir qu’il comptait demander à Frédéric Mitterrand en sa qualité de ministre de la culture de qu’il rappeler, son « devoir de réserve » a la romancière laureate du Goncourt.

Car il est bien connu que les lauréat du Goncourt ont un devoir de réserve .

La demande de monsieur Raoult me rappelle une phrase de Woody Allen :

La dictature, c’est « ferme ta gueule », et la démocratie, c’est « cause toujours ».

cette préoccupation du respect du silence me fait dire qu’on a passé un cap

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