je vais dire une bêtise

je vais dire une bêtise (au moins) et me fâcher avec 100% des bien non pensants.

Mais voilà plusieurs jours que les médias et l’opinion publique débordent de compassion pour Haïti et les Haïtiens. A croire que les problèmes des Haïtiens ont commencé le 12 janvier, et que le pays n’avait pas connu dans les décénies précédentes la dictature ou la faim…

…Sauf qu’a l’époque ça ne nous touchait pas plus que ça, il nous fallait juste un peu plus (un séisme destructeur et mortel par exemple).

Et pourtant ça fait un petit moment que ça dure, il suffit de jeter un oeuil dans un livre d’histoire (une encyclopédie libre peut aussi faire l’affaire ) pour s’en rendre compte.

Mais bon, comme la grippe du cochon aviaire essoufflait un peu et que la tempête de neige s’éloignait vers d’autre cieux, ce tremblement de terre est super bien tombé pour les journalistes de télévision qui sans ça auraient peut être été obligé de faire de l’information au lieu de faire du sensationnalisme.

Allez juste histoire d’être encore un peu détestable, tu l’as sans doute appris dans la presse (ou pas) mais les côtes d’Armor on subit de plein fouet les tombé de neige du début d’année. dans certains hameaux et quartier (comme le mien par exemple), des rues ont été bloquée jusqu’a jeudi dernier, et de nombreuses personnes agées se sont retrouvé bloquées chez elles de peur d’une mauvaise chute.

Alors ce week-end, quand j’ai été à la boulangerie de mon quartier, les vielles dames étaient comme les petits oiseaux au retour du printemps (rien a voir avec les thermomètres), toute guillerettes, prêtes à papoter de tous et de rien avec leurs vielles potesses qu’elles n’avaient pas vue depuis 10 jours, ce qui a par exemple donné cette échange savoureux…

Madame Kervarec : Ho vous avez vu Haïti, les pauvres déja qu’il avaient le famine, maintenant ils ont un tremblement de Terre…

Madame Ploucpasek : Et encore ça aurait pu être pire, Il auraient pu avoir la neige en plus !

C’est a ce moment la que j’ai éclaté de rire et que tous les clients de la boulangerie m’ont fusillé du regard. C’est amusant, quand je ne dis pas de conneries les autres s’en charge pour moi.