Conjuguer la crise au présent.

Je n’ai pas le talent et l’esprit d’analyse de mes amis blogueurs politiques capable de faire un bilan de la reforme des retraites et la grogne qui en résulte.

J’ai juste (un peu) tendance à faire du mauvais esprit (parfois)

Aussi si je te parle aujourd’hui de la réforme des retraites voulue par le gouvernement et de la levée de boucliers du peuple, je souhaite le faire selon un autre angle : celui de la grammaire;

il me semble en effet que le désaccord entre les français et leurs gouvernants est une histoire de choix de verbe voire d »auxiliaire, un conflit né de l’opposition des verbe «Être» ou «Avoir».

la retraite à pour les français, c’est ÊTRE :

• ÊTRE plus disponible pour ses proches
• ÊTRE libre de disposer de son temps
• ÊTRE arrivé à finir de bosser
• ÊTRE passé à autre chose…

La réforme pour le gouvernement, c’est AVOIR

• AVOIR à faire des sacrifices
• AVOIR à travailler plus longtemps

on oppose l’ÊTRE et l’AVOIR et c’est la crise

• Les français SONT mobilisés
• les manifestants SONT dans les rues
• il veulent ÊTRE écoutés

Le gouvernement

• A une reforme à faire passer quoi qu’il en coute
• A à maintenir l’ordre
• A à faire ce qui lui semble juste

une fois encore c’est un problème de l’ÊTRE contre l’AVOIR qui bloque la situation.

mais malgré ce manque d’accord complet, le bras de fer continue

• les contestataire SONT ignorés,
• le gouvernement veut AVOIR raison à tout pris.
• Les raffineries et les ports SONT bloquées
• les Gouvernants assure que les français vont AVOIR de l’essence.

la mobilisation continue, le vote de la loi avance, et finalement,

• la contestation EST ignoré,
• les parlementaires ONT votés la loi.

pas une seule fois ceux qui gouvernent et ceux qui sont gouvernés n’ont réussi a s’accorder sur ÊTRE (ou au pire sur AVOIR)

• Les français risquent finalement d’ÊTRE amers et très en colère,
• les gouvernants ONT perdu leur confiance.

J’ai l’impression que l’accord des auxiliaires risque de poser un problème dans un FUTUR PROCHE

Crédit photo Pierre Bayle par philobiblon