L’avenir est une chaise vide

Comme Liu Xiaobo ne pouvais pas être présent pour retirer son prix Nobel, La vénérable fondation a choisi de symboliser la présence du lauréat par une chaise vide, chaise sur laquelle a été déposé le prix destiné à l’opposant chinois.

Je trouve le symbole magnifique : Le lauréat est absent mais rien n’arrête la célébration de la paix

Je me dis qu’en outre ça à de nombreux avantages et que cette technique pourrait être appliquée à de nombreux autres événements

Prenons les Césars, les Molières ou les Oscars (ça marche aussi et surtout avec les victoires de la musique), on remplace les lauréats par des chaises vides et on évite des heures de discours creux (et des centaines de gags de la liste de course). En plus les invités sont contents ça raccourcis la cérémonie et il sont plus tôt rentrez chez eux. Je signale au passage que c’est d’ailleurs ce qui s’est passé lors de la cérémonie des Gérard ou la plus grande partie de ceux qui ont étés primés ne se sont pas déplacé pour recevoir leur trophée (mérités au demeurant).

En dehors des remises de prix la méthode pourrait être étendue à d’autres évènements.

On pourrait avantageusement (tout en réalisant des économies non négligeable) remplacer l’équipe de France de Football par 11 chaises de camping pliables, Ne prenant pas plus de place que nécessaire facile à ouvrir et rapide a remballer…

L’absence de Geneviève De Fontenay lors de la dernière élection des Miss France aurait pu être compensé par un pouf.

On pourrait même proposer l’utilisation de chaises pour des évènements plus graves, pourquoi par exemple ne mas soumettre au gouvernement Iranien de Remplacer la lapidation des femmes par la destruction à coup de pierres de chaises Ikea ?

On pourrait même, pourquoi pas, suggérer à nos amis iraniens (s’ils sont vraiment en colère) de confisquer tout le mobilier des femmes jugées coupables et de le détruire en place publique.

C’est vrai, on a bien connu des pays des droits de l’Homme ou l’on détruit des caravanes à coup de tractopelle devant le regard médusé de ceux qui les habitent quand on ne sait plus comment se débarrasser d’eux.

L’avenir des relations humaines est dans le mobilier.

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