L'actu qui tue

La révolution c’est comme une bicyclette

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…quand elle n’avance plus, elle tombe.

Comme chacun d’entre vous je me suis ces dernières semaines extasié devant les mouvements de protestation En Tunisie et en Égypte.

Comme chacun d’entre vous j’ai trouvé ça beau que la volonté du peuple fasse fuir des dirigeants corrompus et a mille lieux des préoccupations des habitants de leurs nations.

Mais a force de ce féliciter de ces soulèvements populaires, de l’engagement de la jeunesse, du rôle del’Internet e des nouvelles technologies dans l’ouverture sur la liberté, a force de s’indigner du manque de de soutien des dirigeants de nos « belles démocraties » aux peuples faces à ses dictateurs. J’ai un peu peur que cédant à l’optimisme béat nous ne soyons en train d’occulter un ou deux trucs.

Les millions de personnes qui par leur soulèvement on ont chassé Ben Ali et Moubarak (et ceux qui sans doute en feront autant dans leurs pays d’ici quelques mois) ne se sont pas levés un matin en se disant «le ciel est bleu, l’air et frais, allons bouter les despotes hors de leurs palais !».

Non tout cela est (a mon avis) un peu plus profond et bien plus simple. Ce qui a trainé les gens dans la rue, c’est la faim, le manque de travail, la vie chère, les inégalités, la peur du lendemain pour le quel on ne voit pas le ciel se dégager…

Et ce qui a chassé les dirigeants c’est leur incapacité à répondre à la fois a tous ces besoins vitaux.

Ce qui a fait ces «révolutions» c’est le besoin de changement radical, l’envie de vivre, tout simplement.

et pas une quelconque conscience politique profonde, le carburant des révolutions Égyptienne et Tunisienne se trouve bien plus bas dans la pyramide de Maslow que le «besoin affectif d’appartenance».

l’attente des peuples «révolutionnaire» c’est que leur vie change pour déja accéder a des besoins vitaux, manger, travailler être en sécurité, pouvoir oser espérer en le lendemain.

et c’est là que le bas blesse

car au soir des journées glorieuse ou les tyrans s’en vont , on aperçois que finalement peu de chose on changé.

En Tunisie, les ancien ministre de Ben Ali sont toujours là (et pense tu vraiment amis lecteurs que les ministre n’ont aucune responsabilité dans la situation dans le pays),

En Égypte se sont les militaires qui assurent la «transition» (et te rappelles tu que ce sont eux qui on mis Moubarak au pouvoir, et qu’ils sont propriétaire de nombreuses entreprises).

Aucune date n’est encore proposé pour des élection libre, et aucun projet politique n’est encore avancé pour que ces pays change…

E pendant ce temps, plusieurs milliers de Tunisien fuient leurs pays en espérant une vie meilleure, Et ça et la en Égypte l’armé maitrises les manifestant qui essaient de s’en prendre au institutions des années Moubarak.

Ne nous berçons pas de l’idée que la révolution est faite et que tout va aller mieux maintenant.

La révolution commence, et il serait bon de ne pas l’oublier en la Masquant dans un coin de nos cerveaux derrière des images de liesse populaire.

6 thoughts on “La révolution c’est comme une bicyclette”

  1. Yann dit :

    Plus tu pédales moins vite, moins t’avances plus vite;-)

  2. Nicolas dit :

    Ouais. Les gauchistes franchouillards font la fête en oubliant que tout ne fait que commencer.

  3. captainhaka dit :

    Bonne analyse, mais noire analyse.

    Beaucoup de révolutions souffrent de conséquences fâcheuses et ce n’est pas la faute à ceux qui en sont les instigateurs.

    La suite des événements ne dépend plus de la rue, la suite dépend du degré de responsabilité des nouveaux dirigeants. Et c’est là tout le problème.

    1789 a donné Naboléon, 1911 a donné Mao, 1959 a donné Castro, 1979 Khomeiny en Iran, etc… Les peuples font la révolution mais installent d’autres tyrans à la place des premiers.
    Ils devraient en faire une plus souvent.

    Hop ! Je met sur ma liste de lecture.
  4. lolo dit :

    @Yann : Certe, plus on pédale moins vite moins on avance plus rapidement ;o)

    @Nicolas : Il faut fêter les naissances et être au coté des parents pendant les premier mois (c’est mon coté mère juive ;o) )

    @Captainaka : Une révolution est un tour sur soit même pour revenir a son point de départ, il vaudrait mieux faire des évolutions …

  5. Ju dit :

    En Egypte, les élections sont fixées à la même date qu’elles l’étaient avant la révolte…. alors que d’apres l’article 82/84 de la constitution (j’en parle tous les jours en ce moment) les élections devraient avoir lieu 60 jours apres le départ du président.
    ce sont les memes gens qui gouvernent.
    la seule différence, c’est que avant la révolte il y avait Gamal, candidat que l’armée ne voulait pas comme futur président. l’armée voulait Soleilman ou Tantawi.
    après la révolte il n’y a plus Gamal et Soleilman gère…
    y aurait-il de la manipulation dans l’air ?
    va faire un tour par là http://seteici.midiblogs.com/archiv… pas parce que c’est chez moi mais parce que je fais un petit tour de ça.

  6. lolo dit :

    @Ju : je t’ai lu un peu plus depuis le début des évènements ( je ne sais plus si j’avais lu un de tes commentaires chez Yann ou Nicolas), et j’avoue que ton regard « local » sur les événements arrive a tempérer l’optimisme ambiant et m’ont en parti inspiré ce billet… merci pour ces récents billet

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