Au Boulot
99% ou le déclin de l’empire américain
Wall street est le symbole de l’économie de marché, d’une forme de rêve américain ou tout le monde peut gagner de l’argent.
et depuis quelques semaines Wall street est occupé par les exclus par celles et ceux qui ont tout perdu.
Ils sont les 99 pour cent.
- ceux qu’on a expulsé de leur maisons
- ceux qui doivent faire le choix de faire leur courses ou de payer leur loyer,
- ceux qui ne peuvent plus se soigner
- ceux qui souffrent de la pollution industrielle
- ceux qui travaillent pour des salaires de misère.
- ils sont ceux qui ne feront jamais partie du un pour cent des américains qui se partagent les richesses du pays symbole de la réussite du capitalisme.
Pour témoigner de leurs histoires, il les écrivent sur un bout de papier et se prennent en photo avec ce texte qu’ils postent sur le blog We are the 99 percent.
- comme ce couple d’enseignants, tous les deux salariés mais avec 80 000 dollars de prêt étudiant à rembourser
- comme ces membres d’une communauté autogérée qui ne veulent plus rien avoir a faire avec la société de consommation
- Comme ce gamin de 16 ans malade que la mutuelle de ses parents ne prend en charge qu’a 0,5% et dont la mère de 43 ans est obligée de prendre un deuxième boulot dans un fast food pour pouvoir payer ses soins.
- Comme ces personnes qui à l’aube de leur retraite sont obligées de vendre leur maison et d’aller vivre chez leurs enfants
- Comme cette jeune salariée qui malgrés son travail et ses dizaines d’heures supplémentaires par semaine ne peut pas trouver un appartement à louer et quitter la maison familiale.
- …
Ils vivent partout aux États-Unis.
Et sur une feuille de papier il écrivent leur détresse , il livrent leurs espoirs, ils soutiennent la mobilisation à wall street et témoignent d’une autre face du rêve américain.
2 commentaires sur “99% ou le déclin de l’empire américain”
Yep, c’est triste pour tout ces gens, il est bien loin le rêve américain.
C’est bien qu’il y ai des personnes qui ouvrent les yeux. Beaucoup, gavés de musique anglo-saxonne et de films hollywoodiens croient dur comme fer à “l’american dream”…