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Black Friday : Tu préfères un bisou ou niquer ?

C’est surprenant le Black Friday, il y a quelques années cette “mode” du jour des soldes un mois avant Noël a commencé à arriver en France, et aujourd’hui tout devient “Blackfidable”.
Je ne compte pas les offres que j’ai croisées cette semaine, en magasin, dans les pubs en ligne, pour de l’électroménager, pour des fringues. J’ai même un quotidien en ligne qui m’a proposé une offre Black Friday.

Face au risque de propagation de la fièvre acheteuse, les plus raisonnables et responsables proposent une méthode de questionnement pour devenir un consommateur responsable dont l’acronyme est plein de mignonnitude  : la méthode BISOU.

  • Avec un B comme dans : « Ai-je vraiment BESOIN d’acheter ce produit ? »
  • Avec un I comme dans « ai-je IMMÉDIATEMENT Besoin de ce Produit ou est-ce que je peux attendre avant de l’acheter ?»
  • Avec un S comme dans « n’ai-je pas déjà un produit SEMBLABLE que j’aurais oublié dans le fond d’un placard ?»
  • Avec un O comme dans « Quelle est l’ORIGINE de ce produit ? a-t-il été fabriqué à l’autre bout du monde ? dans quelles conditions d’éthique et de durabilité ? »
  • Avec un U comme dans « vais-je avoir un véritable USAGE de ce produit, ou est-ce-que je vais l’utiliser quelques minutes avant qu’il aille prendre la poussière au fin fond d’un placard ? ».

Bref, avec un BISOU, on peut se retenir de faire des achats irréfléchis.

Après, vous n’aimez peut-être pas les bisous. je me suis donc interrogé sur d’autres méthodes de questionnement face aux offres du Black Friday. Et en ces temps de baisse du pouvoir d’achat galopante (il ne faudrait pas oublier que l’inflation a pris près de 10% en 2 ans, alors que les salaires pas du tout) je tiens peut-être une méthode tout aussi efficace : la méthode NIQUER

Parce que bon, ce n’est pas parce qu’on n’aime pas les bisous qu’on souhaite pour autant  se faire niquer.

Après, tu me connais,  je dis ça, je dis rien.

Sinon, en ces temps de Black Friday, j’ai beaucoup d’affection pour les dévendeurs.

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